C’est le 23 mars de cette année que cette candidature a été officiellement annoncée par le gouvernement italien. Une bonne occasion pour déguster des produits sains et raffinés mis à l’honneur du 13 au 19 novembre par ICE. C’est l’Agence italienne pour le commerce extérieur, sous l’égide de l’Ambassade d’Italie.
Bien sûr, tout comme la « Culture de la baguette » et « le Repas gastronomique » français, qui font partie des 68 reconnaissances attribuées dans le monde, cette candidature concerne la catégorie des patrimoines immatériels. A ce sujet, notons que l’Italie est le premier pays au monde par le nombre des sites mondiaux protégés par l’Unesco. Côté « immatériel », elle en possède déjà cinq, ce qui là aussi en fait le premier pays au monde dans le secteur agro-alimentaire. Ces cinq traditions culinaires italiennes protégées par l’Unesco sont variées. Elles concernent la recherche et le cavage des truffes, l’art du pizzaiolo napolitain, le régime méditerranéen, la transhumance, et la pratique agricole de la culture de la taille de la vigne en gobelet à Pantelleria (Sicile). Mais voilà, ce que désire l’Italie, c’est la reconnaissance de sa cuisine dans son ensemble. Une candidature à suivre donc…( résultats vers 2025)
« Une occasion de partage et d’échange »
Dans son dossier de candidature, la Cuisine italienne est définie comme « un ensemble de pratiques sociales, de coutumes et de gestualités basées sur les savoirs locaux qui les identifient ». De son côté, Luigi Ferrelli, directeur du Bureau de Paris d’ICE Agence résume « La cuisine italienne est une expression d’un terroir historique, d’une culture toujours très créative, et d’une grande tradition ». Pour la 8ème année de cette manifestation culinaire, l’ICE a choisi comme thème l’inclusion sociale en cuisine. Symboles d’authenticité et de durabilité, les produits italiens sont à la base d’une cuisine conviviale. Elle ne cesse d’ailleurs de se réinventer sans jamais oublier son identité. Or, cette durabilité acquiert également une dimension sociale. Et la cuisine devient levier d’inclusion et de diversité au sens plus large.
L’inclusion en cuisine
Du 13 au 19 novembre, l’ICE s’est rapprochée de deux associations françaises. « Les Extraordinaires » valorisent les talents et les compétences des personnes en situation de handicap pour favoriser l’inclusion et l’emploi en milieu ordinaire. Cette association a fondé un collectif, « Les Brigades Extraordinaires ». Elles accompagnent les porteurs des projets et fédère les restaurants inclusifs. La deuxième association « le Bistrot Bottega Mathi ». Elle décloisonne le rapport au handicap tout en faisant rayonner la culture italienne sur le territoire. Cette entreprise solidaire forme sur une durée de deux ou trois ans des jeunes TSA (troubles du spectre de l’autisme) aux métiers de la restauration et de la vente, sur la base d’un projet professionnel individualisé.
copyright F. Lebel
