Nous avons tous eu nos bonbons fétiches. Selon les âges, nous sommes passés des oursons en guimauve au chocolat aux bouteilles de coca qui piquent … ou pas ! Certains ont adoré les roudoudoux, d’autres les boules de coco. Si le temps des Mistral Gagnant est révolu, le goût pour les bonbons qui pétillent est toujours bien présent.

C’était un bonbon mythique. Sa poudre sucrée emplissait un sachet en papier. Elle était non seulement parfumée mais surtout pétillante sur la langue. Le plaisir d’insérer la « paille » en réglisse destinée à l’aspirer dans la bouche précédait la dégustation. C’était une légende des seventies.
Aujourd’hui mes enfants aiment que ça piquent bien sur mais pire que cela. Ils veulent que ça leur arrache la tête. Le temps des Werthers Original est bel et bien dépassé. La douceur du caramel c’est pour les vieux.
Des bonbons qui éclatent grave !
Inutile de préciser que lorsque le paquet de Têtes Brûlées est arrivé à la maison il n’est pas resté très longtemps au réfrigérateur. Oui ici en Guyane les fourmis sont encore plus rapides que Louis-Octave et Chouquette. Donc tout ce qui est comestible file direct au frigo !
Ces bonbons fabriqués dans le nord de la France, à Tourcoing plus exactement ont tout de chimique. Pourtant l’emballage précise bien que les arômes sont d’origine naturelle !!! Etrange symbiose qui donne un résultat détonnant plus qu’étonnant.
Ils n’aimeraient pas savoir que je ne suis pas aussi enthousiastes qu’eux à l’idée qu’ils engloutissent par dizaines ces billes roses et bleues.
Goût fraise ou framboise « kitache », l’expérience Têtes Brûlées c’est des sensations plus que du plaisir selon moi. D’ailleurs la marque Confiserie du Nord précise à juste titre que ces bonbons ne sont pas adaptés aux enfants de moins de 6 ans.
Mais sont-ils adaptés à un humain tout court ? Surtout ne pas poser la question à votre dentiste. Le mien m’a fait tenter l’expérience de cet acide contenu dans la formulation de la Tête Brûlée mais sans le sucre. Beurk !
Par bonheur pour nos enfants leur version confiserie est sucrée à point ! Alors j’en déduirais que pour Louis-Octave le plaisir se compose tout d’abord de sensations intenses puis de défis à relever avec ses sœurs. Qui aura la langue la plus bleue ?
Du fun sans les aphtes, j’en suis restée presqu’étonnée !
Enjoy ! Nous avions tenté d’en fabriquer à Wallis, ils étaient beaucoup moins réussis.