Cette année, la « Journée du macaron » coïncide avec le début du printemps. Deux fêtes le même jour ! Et même plus, car le 20 mars est aussi le jour où sont célébrés les Herbert, les Alexandra, les Philemon et les moins connus Urbice. Mais pourquoi un jour de fête du macaron ? Ou plutôt pourquoi pas ? Puisque depuis quelques années on célèbre aussi bien les câlins, que les zones humides, l’écriture manuscrite, et même la protection des données…

macarons de Cormery par Pascal Debaud
Alors fêtons donc cette douceur croquante et colorée. Curieusement le 20 mars est aussi la journée de l’hygiène bucco-dentaire ! A vos brosses à dents donc… après avoir dégusté cette pâtisserie fondante, entre copains, entre collègues, en famille ou, très égoïstement, seul.e. mais avec tellement de bonheur ! Jour de fête en conséquence pour les pâtissiers aussi. Chaque année, ces artistes trouvent de nouveaux parfums et de somptueuses déclinaisons à cette douceur exquise apparue en Italie au Moyen-âge. Maccherone fut donc son premier nom. Et l’histoire veut qu’il aurait été importé en France pour la première fois lors d’un mariage. Celui de Catherine de Médicis et du Duc d’Orléans (le futur Henri II). Guère coloré en ce temps là, le macaron, préparé avec des amandes, du sucre et du blanc d’œuf, ressemblait à un biscuit.

Joindre le bon au beau, de la gourmandise au tourisme
Selon la légende, le macaron ne devrait sa forme ronde que grâce à la fatigue d’un pauvre moine qui serait tombé d’épuisement, torse nu, sur la pâte qu’il pétrissait. Son nombril aurait déterminé le rond du gâteau. A Cormery, une petite ville blottie au bord de l’Indre, on prétend que ce serait dans l’abbaye bénédictine que ce moine aurait imprimé son nombril à la pâte, bien avant le Moyen-Age. La date de naissance du macaron demeure donc mystérieuse. Tout dépend si l’on préfère la version monacale ou la version royale !
Dans ce bourg touristique, l’artisan Pascal Debaud ne confectionne pas le trou du macaron en y imprimant son ombilic, mais tout simplement en enroulant la préparation en anneau autour de son doigt. La recette est simple : poudre d’amande, blancs d’œufs et sucre (les ingrédients de base), plus un petit secret… Pour le déguster, on peut s’en procurer à la boulangerie-pâtisserie de Pascal Debaud : « Aux Vrais Macarons », 8 rue nationale, 37320 Cormery, Tél: 02 47 43 40 53 . On peut aussi le savourer dans le cloître de l’abbaye, après une visite guidée de ses impressionnants vestiges. Et pourquoi ne pas flâner ensuite en suivant le sentier balisé « Balades autour de l’abbaye ». Il est jalonné d’explications sur les nombreuses richesses patrimoniales et naturelles rencontrées en chemin.
Cormery, d’accord… mais Montrésor, alors ?

@F. Lebel
Près de la Loire, pas très loin de Loches, Montrésor s’enorgueillit de son magnifique château… et de ses macarons.
Coté château, de fondation médiévale, puis reconstruit à la Renaissance, il fut profondément rénové au XIXe siècle par un comte polonais en exil : Xavier Branicki. Entouré de son parc romantique, la visite du site dévoile d’autres surprises.

@F. Lebel

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Boulangerie Beaugrand Olivier, 23 rue du Marché, 37460 Montrésor – tél : 02 47 92 64 02

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