Sans être un geste anodin, le microblading sorte de tatouage des sourcils n’est pas un acte définitif non plus. Une façon non éphémère de restructurer ses sourcils. Intensifier son regard sans surcharge. Changer ce petit rien qui peut faire beaucoup, tout d’abord pour soi puis peut-être pour l’image que l’autre perçoit. Elle souhaitait redonner du caractère à son visage tout entier …. alors je l’ai accompagnée.
Ce maquillage semi-permanent des sourcils lui permet de se sentir mieux sans que les autres ne sachent vraiment pourquoi !
Nous sommes nombreux à avoir nos raisons de n’être pas totalement satisfaits de nos sourcils. Aussi futile que cela puisse sembler, la densité, la courbe, la nature de nos sourcils jouent pour beaucoup dans l’intensité de notre regard. Trop sévère, pas assez accentué, à chacun son type d’implantation.
Parfois c’est la nature qui fut dès le départ peu généreuse. D’autres fois ce sont tout bêtement la répétition des épilations plus ou moins réussies ou encore les effets secondaires de traitements médicaux. Ce qui est certain c’est qu’il est aujourd’hui possible d’arborer chaque matin des sourcils parfaits ou presque sans avoir à s’en soucier.
Plus vrai que nature :
Nous avons toutes croisé des personnes insatisfaites de leur tatouage. Lorsqu’il s’agit des lèvres ou des sourcils, il est courant d’entendre des remarques comme « couleur qui vire », « forme ratée » ou encore « vivement que cela parte ».
C’est peut-être une des raisons qui m ‘a fait hésiter, tarder. Pourtant les années passant, l’envie de me sentir mieux sans avoir à me maquiller chaque matin, le désir de retrouver un regard plus ouvert malgré l’âge et les paupières qui tombent, a pris le dessus. Et heureusement ! En effet, les techniques évoluent sans cesse. La tendance est aujourd’hui au microblading pour celles qui n’ont pas envie de se maquiller chaque jour.
Issu d’une gestuelle asiatique ancestrale, le microblading est aussi appelée technique 6D. Ce maquillage semi-permanent restructure un sourcil de manière « plus vraie que nature ». Le microblading redessine le sourcil et comble les trous en traçant un trait ultra fin qui imite le poil à la perfection.
« microblading » ou « microshading » ?
Parfois abusivement mélangés, ces deux termes renvoient pourtant à des techniques et à des résultats différents ! Mais alors quelle serait la prestation la plus adaptée à votre profil et à vos attentes ?
Des points communs
Si le microblading et le microshading sont tous deux du maquillage semi-permanent sur la zone des sourcils, le rendu visuel ne sera pas identique.
Les deux procédés visent à corriger et à harmoniser durablement votre ligne de sourcils. Pour l’un comme pour l’autre, Techniquement, l’esthéticienne insère à l’aide d’aiguilles, un pigment coloré sous les couches très superficielles de la peau. Les techniciennes, aussi parfaitement formées soient-elles, ne sont pas médecins. C’est pourquoi elles insèrent ce pigment de façon à ce que des retouches soient nécessaires une à deux fois par an. Au mieux au bout de deux ans, il vous faudra renouveler l’opération si vous en avez toujours envie.
Microblading – microshading, quelle différence ?
Principalement la façon d’insérer le pigment. Ainsi cela aura bien entendu un impact sur le résultat final. Les bonnes techniciennes sont là pour vous conseiller l’une des deux techniques voire un mélange des deux. Cela dépendra de votre morphologie et du résultat que vous recherchez.
La forme de votre sourcil sera en effet discutée et validée au préalable en fonction en particulier de votre visage tout entier.
Le microblading doit reproduire un effet de poil. Les pigments sont donc insérés sous forme de traits fins pour imiter l’aspect de vrais poils. Ils sont dessinés un à un. C’est une façon très naturelle de combler les sourcils épars. Il n’apporte pas réellement d’intensité au tracé de la ligne. La teinte est la même que votre carnation d’origine.
Vous combler ainsi les manques et harmonisez votre ligne générale.
Le microshading a quant à lui pour but de produire un effet d’ombrage. C’est en quelque sorte l’effet d’un trait de crayon à sourcils. Ici, les pigments sont insérés sous forme de minuscules points aux contours fondus. Cette technique permet non seulement de redessiner la ligne et de combler les manques mais aussi d’apporter de l’intensité au sourcil.
Le travail sera donc plus ou moins intense en fonction du résultat souhaité. Le microshading s’adresse plutôt à celles qui maquillent leurs sourcils tous les jours.
Le sourcil mixte !
Il est tout à fait possible de combiner les deux techniques. Cette prestation consiste généralement à réaliser un microblading au niveau de la tête du sourcil et un microshading sur le reste de la ligne.
Personnellement j’ai eu recours à une esthéticienne formée par MAUD à Aix en Provence. Sur le site de MAUD, vous découvrirez de nombreuses appellations adaptées à chacune d’entre nous. Il s’agit d’Elsa Granier qui exerce à Nouméa.
Romy quant à elle l’a fait en Guyane auprès de Paulette, maître en microblading volume naturel et experte en morphologie du regard et des sourcils au centre Algocea.
Infos pratiques :
ALGOCEA INSTITUT 2 Bis impasse Mapaou rte de BADUEL à CAYENNE après express MARKET entrée à droite tout au fond de la résidence 0594 38 41 40