Comment percer les mystères qui siègent dans la tête de nos enfants ? Regardez les jouer à la poupée !

Ecoutez et regardez vos enfants jouer à la poupée, vous en apprendrez davantage qu’en les questionnant sur leur emploi du temps !jouer a la poupee

 

Tous les midis en rentrant de l’école, je demande à Hermine et Loulou ce qu’ils ont fait. Chaque soir je leur demande ainsi qu’aux plus grands ce qui leur est arrivé de chouette ou de moins sympa dans leur journée. Louis-Octave alias Loulou me répond toujours la même phrase au demeurant assez rassurante. « J’ai joué ». Parfois aussi j’ai droit à « J’ai mangé puis j’ai joué, A. ne m’a pas tapé ». A Wallis, l’éducation du primaire diffère de ce que je connais de la métropole. Hermine, elle me raconte surtout quels apprentissages elle a abordé. Ou alors depuis peu elle me parle de son amoureux dont elle est très fière. Il lui apporte des chocolats- un luxe à Wallis- qu’elle partage avec ses meilleures copines.

Bon, venons en aux faits ! Est ce que vous pensez que j’en sais beaucoup sur la vie, les joies et inquiétudes de nos enfants ? J’ai remarqué depuis plus d’une vingtaine d’années que j’ai des enfants autour de moi que les regarder jouer et une formidable source d’informations.

Un peu d’histoire :

Moi-même enfant unique, j’adorais jouer avec l’école, le garage et la maison Fisher Price que je trouvais à disposition chez l’amie de ma mère lorsque nous lui rendions visite. Je jouais seule mais j’adorais m’imaginer des histoires. Dans ma chambre, mon jeu favori fut pendant des années ma propre maison de poupées construite de bric et de broc avec des cagettes de bois. Ce que j’ai pourtant toujours demandé à ma mère était une grande poupée presqu’aussi grande que moi ou qu’une petite soeur que j’aurais pu habiller et trimballer avec moi comme une vraie personne. Nous n’avons jamais pu concrétiser ce désir pourtant limite envahissant dans mon souvenir. Je pense qu’en écoutant ou en répondant à ma demande (je voulais une poupée de chiffon), ma mère aurait ainsi répondu à un de mes tourments d’enfant, cette solitude au quotidien.

jouer a la poupee

 

Jouer à la poupée :

Ma mère n’a pas souvent joué avec moi. Pourtant je me souviens que vers l’âge de 8-10 ans, elle m’a cousu avec « mon aide » des vêtements pour l’une de mes plus belles poupées. En fait c’était la plus belle avec ses longs cheveux acajou bouclés. Nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de jouer à la poupée et ma première Barbie est arrivée lorsque j’avais déjà 10 ans passés. Autres temps autres moeurs.

Oriane possédait déjà son stock constitué de poupées Barbie à l’âge de 4-5 ans grâce à Papi et Mamie. Ses frères et soeurs en ont profité en plongeant ainsi dans l’univers des poupées mannequin encore plus jeunes. Trop jeunes à mon sens de l’époque. Aujourd’hui cela ne me choque plus de voir Ennéa-Lou, pas encore deux ans, décapiter Ken ! Je ne cherche d’ailleurs aucune signification à ce geste, rassurez-vous !

Ecouter jouer les enfants :

Une étude a montré à quel point jouer à la poupée peut permettre à nos enfants de progresser. Ils développent ainsi leur empathie et leurs capacités de traitement social.

Si je regarde Loulou jouer au Kapla seul ou avec ses frères et soeurs, ils parlent équilibre et destruction mais rien de très intime.

Parfois lorsqu’il joue aux petites voitures, il parle aussi-même seul. Mais globalement ces ont les parties de jeux de société entre les grands qui sont les plus animées. Uno, Monopoly, La Bonne Paie donnent lieu à des cris de joie et de colère.

Lorsque les enfants se mettent à jouer à la poupée ensemble, c’est le plus intéressant. Enora et Hermine passent ainsi beaucoup de temps à jouer à la poupée dans leur chambre. Je n’ai donc pas accèsà leurs conversations. Si j’étais plus disponible, je les aurais habituées à m’incruster de temps à autre dans leurs jeux. Je le fais avec toutefois avec Loulou parce qu’à 4 ans, il les « gonfle » parfois. Elles sont absolument adorables avec lui et Chouquette mais je comprends que se trimbaler un petit n’est pas toujours le plus fun !

 

Quand Barbie® rencontrent des neuroscientifiques : 

Des neuroscientifiques ont tiré d’une étude utilisant la neuro-imagerie des résultats qui montrent  l’impact positif du jeu à la poupée chez les enfants. En effet, les régions du cerveau qui sont associées au traitement des informations sociales et à l’empathie  s’activent durant cette activité. Jouer à la poupée permet donc aux enfants de développer leurs aptitudes sociales lorsqu’ils jouent seuls a contrario du jeu sur tablette.


Or 84,4 % des parents français considèrent l’empathie comme une compétence sociale clé
qu’ils aimeraient que leur enfant développe. Par ailleurs seulement 24 % des parents ont conscience que jouer à la poupée peut les aider à développer ces compétences sociales, un
pourcentage très faible.

Jouer à la poupée, Barbie ou poupon Corolle par exemple, offre des avantages positifs en préparant les enfants pour l’avenir. En effet, le dialogue établi avec la poupée ainsi qu’entre les enfants qui jouent ensemble développe de compétences sociales telles que l’empathie. Jouer à la poupée inspire donc comme d’autres activités, le potentiel illimité de chaque enfant. Certaines poupées comme les Barbie développent des compétences très appréciées des parents et déterminantes pour la réussite émotionnelle, scolaire et sociale future des enfants.

Lorsque les neurosciences s’en mêlent :

Les 42 enfants testés sont âgés de 4 à 8 ans. Le panel se compose de 22 filles et 20 garçons jouant avec une série de poupées mannequin.

Je ne vais pas ici vous encombrer de détails techniques qui relèvent des neurosciences. Je n’ai moi-même rien compris lorsque Noé suivait durant des mois des séances de neuro feed back. Ces tests ont prouvé que les avantages du jeu à la poupée  étaient les mêmes aussi bien pour les garçons et les filles.

Les poupées les encouragent à créer leurs propres mondes imaginaires, par opposition à la résolution de problèmes ou aux jeux de construction. Elles encouragent les enfants à construire une réflexion face à autrui et à la façon dont ils pourraient interagir les uns avec les autres. Les résultats ne dépendent pas non plus de la culture du pays.

Les résultats de l’étude montrent que les enfants jouant seuls à la poupée présentent les mêmes résultats que lorsqu’ils jouent avec d’autres enfants. Par ailleurs les jeux de tablette ne développent pas autant ces caractéristiques même si les jeux comportent un élément créatif considérable.

Les 2 demandes les plus fréquentes des parents :


Le manque d’autorité ressenti par les parents ou, au contraire, le manque d’estime de soi de leur enfant. Dans les deux cas le jeu tient une place primordiale dans nos conseils. Mais pas n’importe quel jeu, justement un jeu qui peut se faire seul mais dans lequel le parent peut également intervenir, sans compétition, sans gagnant ni perdant, sans jugement, sans leçon scolaire déguisée. Jouer 5 minutes par jour avec son enfant, dans la collaboration et l’observation permet à un enfant de remplir son réservoir affectif, son besoin de présence parentale et comme le confirme scientifiquement cette étude. En effet, cela développe la capacité à gérer ses émotions et son empathie. Deux critères parfois très
recherchés dans les cas de rivalité dans les fratries, ou dans les troubles de l’opposition, c’est-à-dire des enfants réfractaires à suivre toute forme d’autorité.

Barbie dévoile ces résultats sur son site Internet :


barbie.com/fr-fr/benefitsofdollplay offre une multitude de ressources aux parents pour les aider à développer les aptitudes sociales de leurs enfants.

 

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