A l’heure où notre consommation de viande fait l’objet de nombreux débats, des pistes sont proposées pour tendre vers un élevage plus vertueux.

@F. Lebel
Le GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique) éclaire le débat public à partir de faits et de connaissances développées par des approches rigoureuses. Le but est également proposer des pistes de progrès pour tendre vers un élevage plus vertueux. Sa nouvelle étude sur l’ « efficience nette des élevages » démontre que les élevages ont une capacité de production bien plus élevée que généralement prétendu. On prétend souvent que les productions animales sont d’importantes consommatrices de ressources. Ainsi, il est généralement admis que 3 à 10 kg de protéines végétales (toutes confondues) sont nécessaires pour produire 1 kg de protéines animales.
Des systèmes d’ élevage plus efficients :

@F. Lebel
L’efficience alimentaire d’un élevage est le rapport entre les produits animaux (lait, viande, œufs) de l’élevage et leurs consommations de ressources végétales (herbe, céréales, co-produits végétaux, résidus de cultures…) Or, l’homme est incapable de manger une grande partie (en fait l’essentiel) de la biomasse végétale produite (herbe, co-produits des filières végétales etc. Donc la compétition entre l’alimentation animale et l’alimentation humaine ne doit pas se calculer en considérant toutes les protéines (ou l’énergie) consommées par les animaux. Elle doit tenir compte uniquement des protéines (ou l’énergie) végétales consommables par l’homme et qui ont été consommées par les animaux.
L’étude du GIS fait apparaître qu’il faut en fait entre moins de 0,5 à 3 kg de protéines végétales consommables par l’homme pour produire 1 kg de protéines animales consommables. Certains élevages produisent même beaucoup plus de protéines qu’ils n’en consomment. C’est notamment le cas des vaches laitières, lorsqu’elles sont alimentées avec de l’herbe.
Charal encourage des conduites d’élevage très respectueuses pour les animaux
Et ce n’est pas nouveau. Ce n’est pas une réponse aux actuelles questions d’alimentation plus « éthique », plus sociale. Cela fait 20 ans que Charal veille à ce que les animaux soient bien nourris. Et que la marque entretient des relations étroites avec le monde de l’élevage. Celles-ci se sont renforcées ces dernières années dans le cadre du développement de filières Qualité, dont la plus emblématique, la filière Audit Qualité Charal lancée en 2001. Aujourd’hui ce sont 800 fermes françaises partenaires intégrées à cette démarche qui contribuent à la création de la gamme « Élevé au Pâturage » pour promouvoir 3 grands engagements.
Les engagements de Charal
- Les animaux sont élevés au pâturage au minimum 6 mois dans l’année. Une pratique qui contribue au bien-être des animaux mais aussi à l’entretien des paysages et de la biodiversité. Elle contribue également à réduire l’impact écologique des exploitations : les prairies constituent des puits de carbone, elles stockent le CO2 atmosphérique sous forme organique grâce au processus naturel de la photosynthèse.
- Les animaux sont principalement nourris à l’herbe pour une viande de qualité. C’est à dire de l’herbe fraîche pâturée directement par les animaux ou sous forme de foin, d’ensilage d’herbe en hiver ou en été en période de sécheresse. D’autres fourrages ou céréales, majoritairement produits sur la ferme, peuvent compléter la ration des animaux. Leur alimentation provient donc essentiellement de l’exploitation.
- Et, ce que l’on ne sait pas lorsqu’on est pas agriculteur : une valorisation de l’engagement des éleveurs partenaires, qui se traduit par le versement d’une prime qualité.
Des animaux très bien élevés !

@F. Lebel
A la dégustation, chaque produit de la gamme « Élevé au pâturage », offre au consommateur la garantie d’une viande de bœuf d élevage 100 % française. Elle provient d’animaux élevés dans des conditions éthiques, respectant l’animal ainsi que l’environnement. Par ailleurs, elle valorise également le travail des éleveurs. Cette gamme répond donc aux attentes des Français. En effet, nous plaçons désormais la santé et l’environnement dans notre top 3 des critères d’achat de la viande.
La gamme « Elevé au pâturage » :
Au rayon surgelés :
8 steaks hachés pur boeuf de 115 g chacun, à 12 % de matières grasses : 9,25 €
Au rayon boucherie : `
2 biftecks de 100 g chacun : 5,40 €
1 faux filet de 200 g : 4,90 €
2 steaks hachés pur bœuf à 5 % de matières grasses : 4,70 €
2 steaks hachés pur bœuf à 12 % matières grasses : 4,20 €