Parmi mes enfants pourtant nombreux, je n’ai pas encore connu de rejet des maths. Probablement parce que nourris depuis le sein maternel par le calcul mental puis au fil des ans par la règle de trois et ce qui s’en suit, ils n’en ont pas vraiment eu l’occasion. En même temps c’est àpeu près la seule chose utile que je sache leur transmettre. Fardeau familial diront certains, avantage injuste penseront d’autres ! Pourtant parmi les camarades de ma génération ou de celles de mes enfants combien de fois ai-je entendu le sempiternel : j’aime pas les maths ! Mon père me répétait : si tu dis que tu n’aimes pas les maths, les maths ne t’aimeront pas !!! Même si en inversant la phrase de sens, on ne gagne pas à tous les coups, ce peut être un début de relation qui facilite la scolarité. Mais si les maths s’arrêtaient à ce qu’on tente de nous enseigner à l’école, ce serait si simple ! Non, en fait les maths ça commence à l’école et ça ne s’arrête jamais !
D’où l’intérêt de ne pas se sentir en terrain ennemi. Si l’on comprend ou à défaut qu’on accepte tout bonnement que les mathématiques influencent notre vie quotidienne, cela les rendra en même temps plus accessibles. Dans son premier livre, Stefan Buijsman combine histoire, philosophie et vulgarisation pour accompagner ce cheminement.
Les exemples qu’il prend pourraient ne pas paraitre reliés aux mathématiques de façon évidente et pourtant….
Je recommande ce livre aux adultes qui ont connu une histoire douloureuse avec les sciences « dures » de façon générale. Mais je le conseille aussi à mes enfants et à leurs camarades curieux. Comment se laisser surprendre et entrainer par ce qui nous entoure. Les sujets que nous manipulons ou qui nous manipulent tout au long de la journée se basent sur des algorithmes, des calculsdes plus basiques aux plus savants.
En quelques lignes, le pitch :
Cela remonte à plusieurs milliers d’années, lorsque les habitants de la Mésopotamie découvraient les chiffres. Le temps à passé et les mathématiques se sont immiscées partout. Sans freins.
Des moteurs de recherche aux régulateurs de vitesse, des GPS à la domotique. Machines à café, horaires des trains, tout se base sur les maths. Ne négligeons pas non plus la quantité d’algorithmes qui se cachent derrière toutes ces fonctionnalités de notre quotidien. Même pas besoin de faire les calculs nous-mêmes !
Clair et distrayant, un café avec Archimède dévoile les dessous d’un monde inimaginable et captivant. Tout ça bien sur très loin de nos cours de maths difficilement appris et rabachés depuis l’école.
Stefan Buijsman a 24 ans. Après avoir obtenu un master en philosophie à l’âge de dix-huit ans, il a achevé son doctorat en seulement un an et demi. Il étudie actuellement la philosophie des mathématiques. Un café avec Archimède est son premier livre.
Les droits du livre ont déjà été vendus dans 15 pays ( dont la Suède, les Etats-Unis, le Royaume-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Hongrie, la Pologne, la Turquie, la Corée du sud, le Japon, la Chine, la Taiwan.)
Traduit du néérlandais. Paru le 3 mars 2020 aux éditions Vuibert, 21€90 / existe en version numérique pour 14€99.
Pour les plus jeunes, d’autres façons d’apprivoiser les maths en s’amusant.