
Pourquoi ce début au ralenti ?
Egarer la tristesse mon tourbillon de vie :
Je me suis reconnue dans sa relation fusionnelle à Ian. J’ai imaginé Le Sel comme les villas le long desquelles je déambule l’été du côté de La Baule. La mer, l’immensité, la solitude tout en étant à deux pas de la civilisation.
Egarer la tristesse m’a tout simplement conquise. Simple et sans chichi, ce roman ne nous entraîne à priori pas dans une succession d’aventures palpitantes. Non, c’est un quotidien même plutôt morose, une tranche de vie maussade. Dans la deuxième moitié du roman j’ai parfois sauté quelques lignes mais je pense que cela tenait plus à l’impatience de confirmer le dénouement qu’à de l’ennui. Pas de grande surprise mais j’ai apprécié bon nombre de descriptions. Je dirais que c’est un livre de filles s’il faut le cataloguer. Comme du Levy, du Musso ou autre auteur contemporain qui traite de sujet de société actuelle. Si ma mémoire est bonne, c’est la première de couverture qui m’a donné envie de lire l’histoire d’Elise.
Alors deuil, reconstruction personnelle, relations familiales entre ces personnages attachants font de ce livre une lecture apaisante. Attention, attendez -vous à être remué malgré vous.
Merci à Babelio et les éditions Eyrolles. 304 pages, 16€ disponible en version numérique 10€99
Résumé :
À 31 ans, Élise vit recluse dans son chagrin. Quelle idée saugrenue a eue son mari de mourir sans prévenir alors qu’elle était enceinte de leur premier enfant ?
Depuis ce jour, son fils est la seule chose qui la tienne en vie, ou presque. Dans le quartier parisien où tout lui rappelle la présence de l’homme de sa vie, elle cultive sa solitude au gré de routines farouchement entretenues : les visites au cimetière le mardi, les promenades au square avec son petit garçon, les siestes partagées l’après-midi…
Pourtant, quand sa vieille voisine Manou lui tend les clés de sa maison sur la côte atlantique, Élise consent à y délocaliser sa tristesse. À Pornic, son appétit de solitude va vite se trouver contrarié : un colocataire inattendu s’invite à la villa, avec lequel la jeune femme est contrainte de cohabiter.