Réussir à importer du chocolat au cœur de l’océan Pacifique est une gageure. en toute objectivité, les deux uniques supermarchés de l’île en sont pour le moment incapables. L’un des deux propose un chocolat un peu moins abîmé que l’autre dont les tablettes semblent avoir séjournées dans une bassine d’eau. Mais in fine, cela ne mérite plus l’appellation chocolat pour mes papilles. Alors imaginez mon excitation lorsque j’ai déballé les valises en provenance de Paris, il y a seulement quelques jours ! Il s’y trouvait entre autres tablettes gourmandes du genre Côte d’Or, Lindt ou Poulain (trop sucré, quel dommage), un échantillonnage généreux des produits Saunion..
Un peu d’histoire sur le chocolat Saunion :
Dès la Belle Epoque, les papilles des Aquitains découvre les confiseries de la Chocolaterie Saunion. Depuis, cela fait quatre générations que la famille à la tête de « La Maison des Sortilèges » ne cesse de ravir les gourmands avec ses chocolats et autres fabrications maison.
En tant que plus ancienne chocolaterie-confiserie de la ville, elle s’inscrit dans le patrimoine de Bordeaux. Par ailleurs la maison fait en 2008 un bond dans le top 12 des chocolatiers français. En effet, c’est le Club des Croqueurs de Chocolat qui fait entrer Saunion dans le classement. Le chocolatier était déjà reconnu depuis 1999 comme l’un des 50 meilleurs chocolatiers en France.
Situé depuis 1934 au 56 Cours Georges Clémenceau, la Confiserie Bordelaise a créé en 1930 le Gallien de Bordeaux. C’est depuis une spécialité régionale emblématique de la ville de Bordeaux à base de nougatine.
Mon péché sucré, le Gallien de Bordeaux :
En tant que fan de nougatine- pourvu que mon dentiste ne lise pas cet article- je ne peux qu’être une inconditionnelle du Gallien de Bordeaux.
Prenez deux coques de nougatine aux amandes l’une tout contre l’autre. Imaginez dedans un praliné fondant amandes-noisettes, caramélisé et broyé….Vous voyez ? Vous fondez ? C’est cela, exactement ! Bon la recette véritable est un secret évidemment !
Son nom fait référence aux ruines du Palais Gallien, dernier vestige monumental de l’époque Gallo-Romaine à Bordeaux.
Aux fourneaux de Saunion aujourd’hui :
Depuis un quart de siècle, Thierry Lalet, maître chocolatier perpétue la tradition familiale avec une grande ferveur. Choix des fèves de cacao issues de grands crus, association aux plantes, aux fruits, aux alcools, aux épices, il enrichit le savoir-faire des lieux.