Comment espérer accroître le succès des FIV ? Les espoirs intéressent en effet la médecine. Mais aussi et je dirais surtout les futurs parents concernés. Le pôle de compétitivité santé Eurobiomed en symbiose avec la SATT Sud-Est permettent ainsi par leurs recherches d’espérer de pouvoir sélectionner les embryons au meilleur potentiel d’implantation.

Dès à présent, la SATT Sud-Est transfère à DiaSys Technologies un biomarqueur. Ce dernier augmente les chances de succès des fécondations in vitro. Ceci se fait grâce au concours du pôle Eurobiomed.
Des recherches de groupes :
La SATT Sud-Est annonce en effet une licence exclusive sur un brevet en copropriété d’autres centres de recherche. Sont ainsi concernés, l’Université d’Aix-Marseille, l’Inserm, l’AP–HM, du CHU de Nîmes et l’Université de Montpellier.
Quid des embryons ?
La licence porte premièrement sur la protéine CD146. Il s’agit d’un biomarqueur de sélection des embryons. Ces derniers doivent avoir simplement le meilleur potentiel d’implantation pour la FIV. En somme, c’est le partenariat historique entre le pôle de compétitivité santé Eurobiomed et la SATT Sud-Est qui permet ce rapprochement entre la sphère privée et la recherche publique.
Malgré des avancées importantes dans le domaine de la biologie de la reproduction, la détermination du nombre d’embryons à implanter dans le cadre d’une FIV demeure encore une étape difficile. Jusqu’aujourd’hui, les embryons sont sélectionnés par microscopie. Les critères morphologiques pris en compte sont imparfaits. Cela peut notamment conduire à des grossesses multiples.Mais trop souvent pour les parents en attente, les grossesses sont des échecs.
Cette technologie est issue en premier lieu de la recherche du laboratoire de Biologie de la Reproduction de l’Hôpital de la Conception à Marseille (AP-HM), du Centre de Recherche en Cardiovasculaire et Nutrition (C2VN UMR-S 1263), du laboratoire « Dysfonction des Interfaces Vasculaires – caractéristiques féminines des interfaces cardio-vasculaires » (EA n°2992), et du laboratoire d’Hématologie du CHU de Nîmes. Elle propose donc un nouvel outil non invasif. Ce dernier permet de déterminer avec précision les embryons présentant par conséquent les meilleures chances de succès dans une FIV. Ceci se fait sur la base du niveau d’expression de la protéine CD146 dans le milieu de culture de l’embryon.
Une brevet déposé :
La SATT Sud-Est a déposé et assure la gestion d’un brevet. Il protège cette technologie pionnière. Des contrats de co-maturation et de sous-licence ont été signés avec DiaSys Technologies. Le but est de valider les résultats sur une cohorte étendue. Il faut ensuite adapter le dosage du biomarqueur à la technologie propriétaire de DiaSys Technologies. DiaSys Technologies développera et proposera un nouveau kit pour l’analyse des chances de succès de l’implantation embryonnaire aux services d’assistance médicale à la procréation.