L’idée est très simple et semble beaucoup plus efficace qu’une contravention. A l’image de Hambourg, en Allemagne, où le concept est né, la ville de San Francisco, 850.000 habitants, aux États-Unis a annoncé qu’une dizaine de murs des quartiers très fréquentés, surtout la nuit, étaient désormais recouverts d’une peinture anti-pipi. Les mises en garde, déclinées en trois langues, sont parfaitement claires : « Ce mur n’est pas un sanitaire public ». Les messages ont été affichés dans les « rues de la soif », là où les fêtards se retrouvent en général et où les incivilités et les odeurs exaspèrent les riverains.
La peinture contient en effet un répulsif d’urine. Si l’intéressé décide de braver l’interdiction, le jet ne coulera pas le long du béton ni de la chaussée, mais il souillera les vêtements, et les chaussures du quidam. Même, s’il faut, compter 500 euros pour recouvrir de cette peinture hydrophobe une surface de 6 mètres carrés, San Francisco espère que l’initiative sensibilisera les habituels contrevenants qui pouvaient verbaliser d’une amende d’un montant de 100 dollars maximum.
JVC qui soutient le monde agricole a pensé à autre chose avec une clôture électrique, effet saisissant garanti ………