Un roman confié à Romy, 12 ans, qui parle de conflits, d’Europe, d’Amour et de Liberté. Notre adolescentes a beaucoup adhéré à la lecture de ce Trois filles en colère probablement parce qu’elle s’est identifiée à Suzanne, Magda et Cléoména dans leur quête de vérité, leur vérité de jeunes adultes que Romy pense être… A la manière de certains journaux intimes, ce livre est présenté comme une valise remplie de « secrets », de petits papiers, des photos d’archives, des annotations, des cartes. Si à 12 ans, elle est encore loin de l’âge de ces jeunes femmes, elle se sent concernée par leur rêve de liberté.
Trois filles en colère , l’histoire :
1966, un vent de révolte commence à souffler sur le monde.
À Paris, Suzanne l’insoumise étouffe dans une famille bourgeoise qui n’attend que de la voir bien mariée. À Berlin-Ouest, la timide Magda espère éperdument retrouver sa famille qui vit de l’autre côté du mur, à l’Est. Au même moment, dans une Grèce écrasée par la dictature, la farouche Cléomèna tente de gagner sa vie en faisant la servante alors qu’elle rêve d’université et de lecture sans fin. Dans cette Europe meurtrie, elles ont un rêve commun : tracer leur chemin, découvrir l’amour et devenir des femmes libres.
Un roman qui s’ouvre comme une valise pleine de secrets : des photos d’archives, des cartes, les notes d’un journal intime… et des lettres. Celles que s’envoient, par-delà les frontières, trois jeunes femmes emportées par la tourmente de Mai 68. On vibre, on aime, on désobéit avec elles, comme si on y était.
Cinquante ans après Mai 1968, le roman fait revivre la montée des événements en France, en Allemagne et en Grèce de 1966 à fin 1968.
Par Isabelle Pandazopoulos, l’auteur de «La Décision».
336 pages, 13€50 collection Scripto chez Gallimard jeunesse