Le terrible constat de la pollution océanique étant posé, JVC s’est demandé comment agir à titre individuel ? Que pouvons-nous faire dans nos vies quotidiennes ? Le plastique…

Bannir le plastique :
– Ne pas utiliser de couverts en plastique, ni de pailles, qui se retrouvent immanquablement dans les organes des oiseaux, des cétacés et des mammifères marins. Les pailles tuent. Il faut le savoir.
Aux États-Unis, 500 millions de pailles en plastique jetable sont utilisées tous les jours, selon les chiffres de la Lonely Whale Foundation, à l’initiative du projet Strawless in Seattle (Plus de pailles à Seattle). Déjà 2 millions de pailles ont déjà été éliminées dans la ville, et dès 2018 toute vente de paille en plastique jetable sera rendue illégale.
– Ne pas utiliser de sacs plastiques à usage unique. Ils tueraient chaque année environ un million d’oiseaux et 100 000 tortues marines. Un rapport de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) a recensé près de 700 espèces affectées par ce fléau, dont les .tortues, dauphins, baleines, rorquals, otaries, albatros, pélicans…

– Bannir les suremballages, les barquettes de polystyrène. Préférer les fromages et viandes emballées à l’unité chez le boucher et le fromager. Acheter ses pâtes et céréales en vrac, comme chez Biocoop par exemple.
– Se munir de paniers, cabas, tote bags… Au marché, utiliser un sac filet ou un panier pour y déposer fruits et légumes. Des petits gestes du quotidien, mais qui répétés par des millions d’individus peuvent devenir significatifs.
Cet écobag a été dessiné par Anne Fontaine uniquement pour sa Fondation. En partie fait de bouteilles recyclées (100% PET), ce sac pliable (15€, existe en version bleue également) est réutilisable et pro-environnemental. Les sommes recueillies vont à laFondation.
Mangeurs de plastique :
Dangereux pour la faune marine, le plastique l’est-il pour l’être humain ? Chaque habitant de cette planète consomme annuellement plus de 11 000 particules de plastique d’après les études environnementales menées par l’université de Gand en Belgique. Comment ? En mangeant du poisson, qui lui mange de plus petits poissons, qui eux avalent du plancton dopé aux microbilles de plastique. Les océans abriteraient ainsi 5 milliards de microparticules de plastique.
Environ 99 % de ces morceaux de plastique sont absorbés par notre corps. Mais la part restante demeure dans les tissus. D’ici la fin du siècle, une personne qui mange régulièrement des produits de la mer, ingurgiterait également jusqu’à 780 000 microparticules de plastique par an. 4 000 se retrouveraient stockées dans son organisme. Aucune étude n’a encore été menée pour déterminer les risques réels de l’ingestion de plastique par l’organisme, mais les scientifiques ne cachent pas leur inquiétude.
En 2050, il y aura plus de plastique dans l’océan que de poissons, d’après une étude du Forum économique mondial et de la fondation Ellen McArthur.
Union européenne mobilisée :

Lors de la conférence internationale Our Ocean qui s’est tenue à Malte les 5 et 6 octobre, le prince Charles, héritier du trône d’Angleterre, a rappelé l’urgence de mettre en œuvre des « actions décisives » tout simplement parce que « Nous sommes presque arrivés au point où quel que soit le poisson pêché en mer que vous mangez, il contiendra du plastique ». 8 millions de tonnes de plastique finissent en mer chaque année, a-t-il souligné. « Face à de tels effets préjudiciables, il est crucial d’opérer la transition vers l’économie circulaire. Celle-ci permettait au plastique, comme beaucoup d’autres substances, d’être récupérés, recyclés et réutilisés au lieu d’être créés, utilisés et ensuite jeté ».egistrer
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