Le sujet est plus que d’actualité cette semaine puisque cela fait quelques jours et jusqu’au 17 mars que nos futurs candidats à l’élection présidentielle, très mouvementée cette année, doivent réunir leurs 500 signatures . Mais connaissez-vous l’origine de ce système, ses évolutions, depuis sa mise en place en même temps que le suffrage universel par De Gaulle, en 1962 ? JVC vous donne aussi ses astuces pour passer le filtrage.
Dès le début de la Ve République, ce système avait pour but de limiter le nombre de candidatures et d’écarter les fantaisistes. Au départ il en fallait seulement 100, provenant d’élus. Ce nombre n’a ensuite cessé d’augmenter tout comme le nombre de candidats passant de 6 en 1965, à 12 en 1974.
C’est ainsi qu’on passa de 100 à 500 signatures en 1976. La véritable réforme des parrainages date de cette année là.
Les 500 signatures d’élus devaient provenir d’au moins 30 départements différents avec un maximum de 50 signatures par département. Mesure fatale à Jean-Marie Le Pen en 1981.
500 signatures mais de qui ?
Les maires qui sont tout de même 36 000, les députés, les sénateurs, les parlementaires européens, les conseillers régionaux et généraux, des membres de l’Assemblée corse et des Assemblées d’outre-mer.
Potentiellement plus de 47 000 élus peuvent ainsi apporter leur soutien à un candidat. Cela explique peut être que François Fillon ait son total, le premier et dès les premiers jours !
Mathématiquement il serait possible d’arriver ainsi à 80 candidats. Pure théorie car la plupart des élus refusent d’apporter leur soutien à un quelconque candidat d’autant plus cette année (2017) quelques changements rendent la tâche plus ardue aux petits candidats.
Si Laurent Fabius fait deux points hebdomadaires pendant les 3 semaines que dure la collecte, pour publier l’état d’avancement des concurrents, le nom de tous les élus signataires sont publiés et pas seulement 500 tirés au sort. Dernière nouveauté : les candidats ne récupèrent plus les parrainages pour les envoyer au conseil constitutionnel mais les élus doivent les adresser eux-mêmes rue de Montpensier.
Certains candidats entament la collecte des promesses de signatures un an avant. Le conseil constitutionnel doit s’assurer de la validé des 500 signatures.
C’est alors que l’heureux bénéficiaire devient officiellement candidat à l’élection présidentielle et reçoit de la part de l’État une avance de frais de 153 000 €.
- Ensuite pour les candidats présents au premier tour ayant obtenu moins de 5% des suffrages exprimés, le remboursement s’élève au maximum à 4,75% du plafond des dépenses du premier tour ;
- Pour les candidats présents au premier tour ayant recueilli plus de 5% des voix, à 47,5% de ce plafond ;
- Pour les candidats présents au second tour, il s’élève à 47,5% du plafond des dépenses du second tour.
L’impression et la mise en place des bulletins de vote, l’affichage officiel, les professions de foi et la campagne télévisée et radiodiffusée sont pris en charge par l’État.
Hélas, il se dit que pour éviter une multitude de candidatures, de grands partis feraient pression sur les élus afin qu’ils n’accordent par leurs parrainages aux petits candidats. Les noms des signataires étant publics, les maires craignent soit des sanctions de leurs électeurs lors des prochaines élections municipales pour avoir soutenu un candidat, soit des pressions de la part des grands partis qui détiennent souvent le pouvoir exécutif dans les régions ou dans les départements. Un chantage peut donc être fait : si un maire accorde un parrainage à un petit candidat, on peut en représailles lui retirer les subventions. Par conséquent, les « petits candidats » rencontrent des difficultés pour obtenir les 500 signatures. Ces difficultés peuvent concerner des candidats qui recueillent pourtant des millions de voix lors de ces élections.
Mais venons en aux faits, JVC a ses astuces :
Pour partir en campagne, récolter les 500 signatures , enfilez simplement l’un de ces sympathiques tee-shirt de la marque Cache-Cache, vous remporterez c’est évident le succès mérité !
Et franchement l’investissement en vaut la peine car pour une modique somme allant de 12€99 à 15€99(19€99 pour le lot de 5 culottes), vous serez équipées pour la tournée des plages ! Ben oui, à défaut d’être la prochaine Présidente de la République française, vous serez protégées sans besoin de crème indice 50 des rayons du soleil et ferez sourire les estivants qui croiseront votre route.
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