Les valeurs féminines ont supplanté les valeurs masculines.
Pour preuve, toutes ces nouvelles publicités où les femmes tiennent le premier rôle. C’est fini de ces pin-up faire-valoir du beau conducteur viril. Depuis dix ans, près de la moitié des permis de conduire délivrés concerne les femmes, ainsi qu’un tiers des achats de véhicules.
C’est pourquoi les constructeurs font appel à des psychologues pour comprendre en quoi leur comportement au volant et leurs attentes diffèrent de ceux des hommes.
Au volant comme dans la vie, les femmes sont moins agressives. La preuve formelle est fournie par une statistique simple : celle des stages de récupération de points du permis où il y a 90 % d’hommes. La voiture permet aux hommes d’affirmer leur virilité.
Ce que leur a un temps promis Audi , en 1993, n’était pas pour leur déplaire : « Il a la voiture, il aura la femme ». Un slogan qui flattait le macho, la conscience des risques s’effaçant derrière un enjeu de pouvoir.
Les femmes sont davantage préoccupées par l’espace intérieur, par la capacité à contenir à protéger, que par la puissance du moteur et le design plus ou moins phallique de la carrosserie. Les femmes, dès avant 25 ans, rêvent même d’une voiture familiale, spacieuse, conviviale. Elles évoluent dans le partage avant même d’être mères.
Soyons réaliste, même pères de famille, les hommes rêvent d’un coupé cabriolet, d’une voiture sportive, conquérante. Ils veulent pouvoir rouler vite et seuls.
Aujourd’hui, les marques changent leur fusil d’épaule : « Le plaisir est une énergie renouvelable », ose BMW, tandis que Range Rover promet « Le moteur qui respire ». Soyons réaliste, le dimanche matin, que répondez-vous à la boulangère au sujet des croissants : beurre ou ordinaire Monsieur ?
JVC ne conseille pas aux femmes chouchouteuses de regarder cette vidéo destinée aux derniers hommes qui franchement devraient aussi aller chez OPTIC 2000.