Dimanche 29 janvier, JVC a participé à la première édition des « Dimanches de la Canebière « . Un nouveau rendez-vous familial qui veut redonner aux dits, « Champs Élysées » de Marseille, leur identité historique, culturelle et patrimoniale.
Chaque dernier dimanche du mois, la Canebière reçoit :
Il ne s’agit pas d’une simple volonté de rendre piéton ce lieu de la promenade du centre-ville. Si la Canebière s’endimanche c’est pour mieux transmettre à toutes générations confondues une programmation culturelle variée.
Ainsi pour cette toute première fois, danse, musique, créations numériques, art dans l’espace public devaient animer l’avenue légendaire marseillaise.
De ce projet, nous, qui y étions de 11h à 14h, avons surtout aperçu de loin, une foule formant une sorte de parade autour de six immenses girafes rouges déambulant lentement sous une pluie intermittente de confettis brillants. Difficile de s’approcher si vous n’étiez pas juchés sur les épaules d’un papa solide mais le bruit des canons à confettis s’entendait de loin. C’est là qu’en tant que parent, je constate à quel point les enfants sont conditionnés par l’angoisse de l’attentat d’autant que je le reconnais, la sécurité a été prise très au sérieux. Des gros camions sont stationnés à chaque embouchure de rue traversante.
Le top départ et le gong de fin furent donnés pas la voix majestueuse d’une chanteuse d’opéra, surplombant la foule, du haut de son char décoré telle une boîte à musique vintage.
Exit la console et les écrans :
Ce dimanche, il n’y avait pas que le soleil qui était de sortie. D’un côté de la rue, une quantité impressionnante de jeux et jouets en bois d’après guerre étaient en libre accès pour le bonheur des nombreux enfants et de quelques parents qui se prenaient au jeu. Merci à la mairie de Marseille de mettre ainsi à l’honneur, grâce à la Maison des Jeux, ces passe-temps oubliés si l’on n’est pas un visiteur de musées comme celui des Arts Forains de Bercy.
Quelle chouette façon de rassembler petits et grands autour de rendez-vous inédits et ouverts à tous.
L’autre trottoir était truffé de commerçants, particulièrement tournés vers les plaisirs de bouche. Une délicieuse odeur, inhabituelle pour la Provence, de vin chaud, attirait les passants qui pouvaient s’installer autour de tables dépliées pour l’occasion. Des flammes montaient dans le four à pain d’un camion installé non loin du magnifique manège vénitien, promettant de faire goûter sa socca. Pour ça, on repassera !
Au total, il y avait ai-je lu, une quarantaine d’animations proposées de 11h à 17h. 20 mille spectateurs se seraient déplacés pour l’occasion. Gageons que la prochaine édition, avec une météo aussi accueillante saura séduire encore plus de locaux. Pourvu que cette manifestation dite culturelle, que je qualifierais plutôt de collaborative, au sens de modèle de croissance économique et social structurant, se poursuive ainsi et reste aussi bon-enfant.
Un petit bout de vitrine artistique pour Marseille et la Provence ?
Certainement l’occasion d’un rassemblement populaire pour occuper intelligemment nos enfants et se réapproprier les lieux en les redécouvrant.
Quant au prix de revient d’une telle réalisation ? A peine 200 000€ ! Une broutille selon certains élus.
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