Aliment 100 % nature, le miel, contrairement aux autres aliments sucrés n’est pas seulement source d’énergie. C’est un aliment vivant, riche en enzymes, porteur de substances aromatiques, de minéraux et de vitamines. Un trésor de santé magique aux propriétés et usages multiples.
Un aliment divin
Les abeilles ? Elles existaient bien avant l’homme. Et le miel, elles le fabriquent pour se nourrir et uniquement pour cela. Cependant, cela fait des millénaires que l’homme connaît les bienfaits du miel. De nombreuses traces archéologiques permettent d’affirmer que le miel est associé à la vie de l’homme depuis plus de 10 000 ans. Dans l’Égypte antique, les pharaons l’offraient en sacrifice aux dieux et la cire était employée pour embaumer des momies. C’est d’ailleurs les Égyptiens qui commencèrent la « domestication » de ces insectes bourdonnants. En installant des ruches — sans doute des morceaux de bois creux — sur des barges qui descendaient le Nil, ils inventèrent l’apiculture itinérante. Aliment divin, Moïse décrivait la terre promise aux Hébreux comme un pays merveilleux où coulent le lait et le miel. Et les Grecs anciens l’offraient eux aussi à leurs dieux.
Cet or liquide si précieux fut souvent utilisé comme véritable monnaie. Moyen de payer des impôts du temps de Charlemagne, objet de taxation à partir du Moyen âge, l’impôt sur les ruches perdura en France jusqu’en 1934.

Petits rappels entomologiques
Dans une ruche cohabitent trois sortes d’individus : une reine, mère de toute la famille, des ouvrières et des faux bourdons. La reine qui ne se nourrit uniquement de gelée royale, pond entre 1000 et 2000 œufs par jour, qui donneront naissance aux ouvrières et aux faux bourdons dont la seule mission sera de féconder la reine. Seule la reine consomme de la gelée royale toute sa vie (les larves n’en sont nourries que durant leurs trois premiers jours). Et cette nourriture semble être à la base des grandes différences entre elle et les ouvrières. Son espérance de vie est 52 fois supérieure à celle de ses sujets et elle est deux à trois fois plus grande qu’eux. Rappelons que la gelée royale est une sorte de liqueur blanchâtre que les ouvrières sécrètent entre le sixième et le douzième jour de leur vie. A 21 jours, les abeilles « les pharmaciennes ailées » comme les appelle si joliment le chercheur russe N. Ioriche, deviennent butineuses, volent de fleur en fleur, et à leur retour déversent le contenu de leur jabot dans celui d’une ouvrière restée à la ruche. Cette dernière l’avale, le refoule à nouveau dans le jabot d’une autre abeille et ainsi de suite pendant un bon quart d’heure. Au fil de ces passages successifs, le nectar se transforme peu à peu en miel, grâce aux sucs digestifs, à la salive et à l’acide formique que les abeilles « chimistes » y mêlent.
Une composition complexe
Le miel se présente sous forme d’une substance plus ou moins visqueuse, de couleur variable, de saveur très sucrée, et si ses qualités varient selon les provenances, certaines constantes se retrouvent :
– Des sucres (environ 38 % de fructose, 31 % de glucose et 2 % de saccharose)
– Des minéraux : potassium, calcium, sodium, magnésium, cuivre, manganèse, phosphore soufre silicium ainsi que plus de trente oligo-éléments parmi lesquels le fluor, bien connu pour son rôle protecteur de la carie.
– Des protéines : albumine, globuline et des acides aminés
– De nombreuses enzymes qui d’ailleurs sont détruites lorsque le miel est exagérément chauffé
– Des vitamines B apportées par le pollen. B1 (thiamine), primordiale pour le système nerveux, B2 (riboflavine), B3 ou PP qui permet le transport d’oxygène indispensable à la combustion des graisses et à la production d’hémoglobine, B5 ou acide pantothénique utile en particulier contre la chute des cheveux, B6 ou (pyridoxine), B8 (biotine) B9 (acide folique) jouant un rôle fondamental dans le renouvellement cellulaire, et B12, nécessaire à la maturation des globules rouges et à l’équilibre du système nerveux.
– Plusieurs facteurs antibiotiques naturels, regroupés sous le nom générique d’inhibine, qui sont en fait de puissants bactériostatiques, c’est-à-dire qu’ils empêchent le développement de bactéries, mais ne les tuent pas.
– Et en quantité infime, des lipides et des substances aromatiques et pigmentaires
Les vertus du miel
Si on lui reconnaît depuis toujours des vertus cicatrisantes et antiseptiques — n’est-il pas historiquement employé pour soigner brûlures et blessures — ce n’est que depuis quelques décennies que de nombreux chercheurs se sont attachés à étudier méthodiquement l’ensemble des vertus connues empiriquement du miel, fruits d’une expérience très ancienne. Et il semble, selon le Professeur Rémy Chauvin que cet « aliment-médicament » possède de nombreuses propriétés diététiques et thérapeutiques.
Le fructose et glucose qu’il contient sont directement assimilables, tout en ayant un apport calorique moindre que le sucre blanc. A ce sujet, des expériences menées au Canada ont montré que des athlètes récupéraient mieux et plus rapidement après une compétition s’ils avaient consommé du miel plutôt que du saccharose(Notre sucre de cuisine).
La richesse de ses éléments biologiques augmente les capacités de défense immunitaire.
Le miel est particulièrement indiqué dans les états de fatigue, d’asthénie, la constipation fonctionnelle, les affections broncho-pulmonaires. Il favorise la diurèse et améliore la qualité du sommeil.
Les indications des « mille fleurs » et des unifloraux
Si les miels « toutes fleurs » (à ne pas confondre avec les miels mélangés, souvent de moindre qualité) sont issus d’abeilles ayant butiné plusieurs sortes de fleurs, les miels unifloraux possèdent des qualités différentes, selon leur origine. Si tous les miels, calment la toux, aident à la digestion, augmentent la sécrétion de l’urine, augmentent l’énergie, facilitent le sommeil…les unifloraux ajoutent à ces propriétés, certaines des végétaux utilisés. Il est donc plus logique de sucrer sa tisane avec du miel d’eucalyptus, si l’on souffre d’un rhume ou d’une bronchite, de préférer un miel d’abricotier si l’on souffre de constipation, un miel de châtaignier en cas d’ennuis de circulation sanguine…
Quelques indications spécifiques
– Le miel d’acacia est un doux régulateur intestinal
– Le miel d’aubépine est indiqué pour les troubles découlant du nervosisme : insomnies, palpitations
– Le miel de bruyère est un antiseptique des voies urinaire et un diurétique
– Le miel de châtaignier favorise la circulation sanguine
– Le miel d’eucalyptus améliore les affections de la sphère respiratoire et de l’arbre urinaire en général
– Les miels de lavande et de sapin ont des propriétés antiseptiques des voies respiratoires
– Les miels d’oranger et de tilleul ont des propriétés sédatives et anti-spasmodiques
– Le miel de romarin, considéré par les Romains comme le meilleur est indiqué en cas d’insuffisances digestives
– Le miel de thym est un antiseptique général
– Le miel de tournesol a des propriétés hypolipémiantes
– Le miel de trèfle est conseillé en cas d’asthénies
Des miels d’exception

A partir de 4.35€ le pot de 300 grammes
Pour l’hiver, Hédène a récolté le rare et délicat miel de Bourdaine des Landes, aux accents fruités et subtiles notes de coin. Un miel monofloral à la jolie couleur cognac, présenté dans un écrin raffiné.
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Au-delà du voyage des sens, les miels Hédène, c’est aussi un voyage des territoires au sein des différentes régions françaises. Du Tarn à la Bourgogne en passant par le Jura, ils mettent en exergue la richesse florale française
Vous ne connaissez pas les abeilles aux yeux bleus et sans dard? Normal. Elles vivent au coeur du Yucatan. Sacrées pour les Mayas, ces abeilles pacifiques( apix melipona) jouaient un rôle essentiel dans leur cosmogonie et leur vie quotidienne, au point d’attribuer à leur miel le « goût du ciel ». Conservé par quelques communautés mayas locales, le savoir-faire ancestral de l’élevage des abeilles melipona a failli disparaître. Grâce à la fondation Melipona Maya, la renaissance de la méliponiculture est aujourd’hui une réalité.
Original, le miel des abeilles mélipones diffère de celui des abeilles européennes. Plus riche en eau (de 27 à 34 %), il a une saveur très parfumée et entre dans de nombreux rituels de beauté traditionnels d’Amérique Central et du Sud. Rare et très coûteux, c’est un ingrédient aux vertus exceptionnelles, hydratantes, nourrissantes, régénératrices et apaisantes.

Derrière Ballot-Flurin, il y a une femme : Catherine Flurin, fondatrice de la marque et porte-parole de l’« apiculture douce » en France. Éduquée dans la conviction que la nature soigne, cette héritière d’une famille de pionniers des médecines douces a décidé d’être apicultrice après des études de sciences. Désirant produire son miel de manière naturelle et biologique, elle a créé une méthode d’élevage différente prenant en compte le langage des abeilles, les lieux, les saisons, une fabrication artisanale non destructive, une traçabilité sans pareille et un réseau de petits apiculteurs bio locaux…
Pots de 500g: à partir de 12.35€