
Évaluer le risque fracturaire
Sur le plan clinique, il existe de nombreux facteurs associés au risque de fracture ostéoporotique : l’âge, une fracture par fragilité osseuse prévalente, un antécédent familial de fracture du fémur, un faible poids, des maladies et traitements induisant des ostéoporoses dites secondaires. Le meilleur outil de dépistage: l’osteo-densitométrie. Cet examen (absolument indolore) a une valeur diagnostique et pronostique, et, permet également de guider l’évaluation du traitement.
Nutrition et Hygiène de Vie
Tout au long de la vie, une alimentation équilibrée avec des apports suffisants en calcium et en vitamine D sont l’un des piliers de la prévention de l’ostéoporose. Au cours des deux premières décennies, se forme le capital osseux qui conditionnera la minéralisation osseuse future. Durant cette période, la couverture des besoins en calcium est donc fondamentale pour que le pic de masse osseuse soit le plus élevé possible. Par la suite, l’alimentation a comme rôle de couvrir les pertes quotidiennes.
Les apports nutritionnels conseillés sont estimés à 900mg/j chez les adultes, et 1200mg/j chez les adolescents, les femmes de plus de 55 ans et les personnes âgées. Les apports conseillés en vitamine D (source AFSSA) sont estimés à 5μg/j chez l’adulte et le double chez la personne âgée.
Les principales sources de calcium sont le lait et les laitages, et à défaut, les eaux minérales calciques. La vitamine D est apportée par l’alimentation (poissons gras et jaune d’œuf) et produite au niveau de la peau, à partir du cholestérol, sous l’action du rayonnement solaire, la production endogène couvrant entre 50 et 70% des besoins.
Pour en savoir plus, consulter le site Grio (Groupe de Recherche et d’Information sur l’ Ostéoporose) : www.grio.org
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