Même si elle existe au Japon et dans des sociétés américaines de nouvelles technologies, la possibilité de faire une sieste pendant les heures de travail, censé favoriser la productivité, est récente en Europe. La réputation des Méridionaux va souffrir… Plusieurs années après Paris, Marseille a enfin son bar à sieste. A deux pas de la préfecture, aucun rapport avec les fonctionnaires y travaillant, Siest’In propose six petites chambres loin du bruit, chacune décorée selon le style d’un continent, équipées de matelas, de lit de camps ou de hamac.
« La sieste est encore mal perçue en France, mais les choses changent », explique Matthieu Sauvage, qui a eu l’idée en observant durant ses stages des employés somnoler pendant la pause de midi près de la machine à café. « Nous visons la clientèle des professions libérales et des grands établissements publics du quartier. Beaucoup d’employés ont des horaires décalés, la journée de travail s’allonge et globalement les heures de sommeil diminuent. On propose un moment de calme et de repos entre midi et deux. Le concept prend bien, certains clients commencent même à réserver ». Bref toujours pas de fonctionnaires qui eut travaillent durement.
La demi-heure de « pénéqué », la sieste digestive en provençal, est facturée 5 €.
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