36°C à Paris, 37°C à Marseille… La canicule continue de s’abattre sur l’Hexagone ce week-end. Si la tenue légère des vacanciers est recommandée pour mieux supporter la chaleur, le dress code masculin au bureau semble avoir la dent dure, pas de question de se vêtir d’un short ou d’un bermuda.
Si le bermuda est un vêtement militaire, revêtu par les colons britanniques stationnés dans les Bermudes, il y deux siècles, le short s’est popularisé en France avec la généralisation des congés payés dans les années 1930. « Depuis ce temps, le short et le bermuda sont connotés comme des vêtements de plage dans l’inconscient collectif », explique Samir Hammal, créateur d’un cours sur la mode et la politique à Science Po.
Dans le Code du travail, le principe de liberté prévaut, mais les entreprises et administrations peuvent imposer une tenue vestimentaire. Un écart de l’employé peut alors constituer un motif de licenciement. « Ne pas porter de bermuda ou de short en entreprise est une question de décence », indique Samir Hammal. L’image prévaut donc sur le confort. « En Europe, la tenue vestimentaire intervient non seulement comme un facteur de crédibilité, mais elle est également liée à la productivité de l’employeur », soutient le professeur. Aux États-Unis, les Américains ont compris qu’il n’y avait pas de lien entre la tenue et la productivité, comme en témoignent les employés des nouvelles start-up.
JVC et ses équipes d’ethnologues ont trouvé que la meilleure façon de se rafraîchir est de se baigner à poils dans la piscine. Attention aux yeux …… et bonne publicité pour les vendeurs de liner de piscine.