Il y a quelques temps, en me baladant au parc, j’ai constaté qu’enfin, les rayons du soleil étaient redevenus assez puissants pour filtrer à travers la couverture feuillue de mon coin de verdure lyonnais… Ajoutez à ça le retour des petites jupes et des journées qui n’en finissent plus, moi, ça me donne envie de bouger !
J’ai donc entrepris, tant bien que mal, de sortir de mon hibernation pour aller me remettre en forme. Un peu péniblement au début, mais en voyant les oreilles du chien se dresser à chaque fois que je mettais mes baskets, la motivation n’a pas été longue à revenir ! Je me suis même fixé quelques objectifs de compétition…
Mais voilà, pour la tête en l’air que je suis, s’entraîner comme ça, au feeling, ça trouve assez vite ses limites. Alors, un jour, en revenant de mes 7 petits kilomètres, je me suis mise en quête d’un outil accessible, mais performant, qui me permettrait de suivre mes performances, d’améliorer mon entraînement, et bien sur de partager ça avec quelques bons copains… un peu d’émulation n’a jamais fait de mal !
J’ai oublié de préciser que niveau orientation, comment dire…. Ce n’est certainement pas moi qui vais aller m’insurger contre le cliché de la blonde déboussolée devant sa carte routière. Alors un copain virtuel qui puisse enregistrer mon trajet quand me prend l’envie de découvrir de nouveaux horizons, je ne dis pas non !
La montre Polar M400, accompagnée de sa ceinture H7/émetteur de fréquence cardiaque m’a donc montré tout ce dont elle était capable (enfin, tout…. tout ce pour quoi j’ai réussi à la suivre, avec mes petites jambes 😉
A l’ouverture du paquet, je trouve la montre Polar M400 très jolie, avec un design assez épuré, et le bracelet bien flexible me laisse supposer qu’elle sera aussi agréable à porter qu’à regarder… Et pour le coup, je ne suis pas déçue par la suite ! De même pour la ceinture H7/émetteur, qui s’adaptera à toutes les morphologies très facilement.
Les premières utilisations et la prise en main sont assez simples, si l’on est familier avec les montres de sport. Sinon, il suffira d’ouvrir le manuel, d’installer l’application Polar Flow, et de se laisser guider… Le paramétrage est facile, la navigation dans les différents menus de la montre est agréable.
L’acquisition des signaux satellites est à mon goût un peu lente, mais la durée reste tout à fait raisonnable (toujours inférieure à une minute lors de mes utilisations). Le couplage avec l’émetteur de fréquence cardiaque m’a donné un peu de fil à retordre, mais rien d’insurmontable non plus… les mystères de la connectique !
En course, si l’on souhaite simplement suivre l’exercice et obtenir quelques statistiques simples au retour, rien de spécial à programmer. Selon l’écran choisi, on pourra en direct avoir quelques infos intéressantes, par contre la configuration des boutons fait qu’il est difficile de les manipuler en courant. Soyez rassurés, si le feu rouge vous ordonne un arrêt, la Polar M400 arrêtera automatiquement le chrono… (cette fonction peut avoir un peu de retard au déclenchement, mais elle est là quand même!)
Revenu chez vous, vous pourrez très facilement transférer, grâce à la connectique efficace (un bon vieux câble, et pas ces systèmes sans fil défectueux une fois sur deux… bien sur, le port est étanche), les statistiques de votre course, les partager, comparer vos performances, évaluer votre progression….
Vous pouvez aussi, comme moi, avoir envie de progresser sans trop savoir comment vous y prendre… La Polar M400 vous aidera à organiser vos entraînements en fractionné. Il suffit de les organiser sur Polar Flow, de les exporter vers la montre (ou de les paramétrer directement sur la montre). Elle vous préviendra par un bip sonore quand c’est le moment de vous arrêter, ou au contraire, de tout donner ! Toutefois, il m’est arrivé, prise dans le feu de l’action, de ne plus bien entendre ses indications. Même au maximum, le volume sonore manque un peu de force.
Ce pour quoi je n’ai pas utilisé la M400 :
le suivi d’activité quotidien. Parce que même si elle est jolie, c’est une montre de sport, que je ne voudrais pas porter tous les jours. En plus, ce n’est pas un bip-bip qui va commencer à me dire quand il faut que je me lève ou que je sorte marcher… Si vous avez du mal à être spontanément actif, parce que vous avez un travail de bureau, que le soir en rentrant et le week-end vous êtes complètement out et que vous ne pensez pas forcément à sortir faire un tour, un coach virtuel peut être très motivant !
Ce pour quoi je suis un peu sceptique :
le fitness test Polar, qui vous indique votre niveau de forme « en 5 minutes sans efforts ». Mais ça, libre à vous de voir si l’idée vous convainc ou pas ! A l’utilisation, les résultats ne m’ont pas semblé très cohérents, mais de toutes façons, ce n’est pas une fonctionnalité majeure de la montre.
Les points vraiment positifs :
→ Le confort, de la montre et de sa ceinture. Un vrai bonheur, ces deux appareils se font oublier !
→ Le design très sympa pour une montre de sport …
→ L’interface Polarflow, moderne, agréable, accessible
→ Les très nombreuses possibilités de planification d’entraînement, et l’analyse détaillée des activités sur Polarflow !
Ce qui est moins bien…
→ Pas de vrai guidage GPS ! Des montres sportives dans les mêmes gammes de prix possèdent cette fonction, qui est vraiment très sympa. Il est ici impossible de créer son parcours sur la carte, et de l’exporter vers la montre.. Cela dit, vous disposez tout de même des fonctions « retour au départ » et « guidage sur parcours existant » (précédemment enregistré dans les favoris), ça rattrape un peu le coup.
→ La Polar M400 se fait oublier, parfois un peu trop. Si comme moi on aime courir en musique (ou en bavardant avec sa coloc, avant la montée du moins…), on risque de ne pas l’entendre, même avec le son au maximum.
A partir de 136€ sur le net (mais aussi à 160€) sans fréquence cardiaque et plutôt 199€ avec fréquence cardiaque. Existe en noir et blanc. Ceinture H7/Emétteur à 69€90 en noir, bleu ou « pink ».
Plus d’infos sur le site Polar