La terre française a grondé début janvier, mais elle tourne encore. Il paraît que c’est la faute d’un papillon s’il faut chercher un coupable. On peut aussi invoquer la théorie du chaos, sorte de fourre-tout pour expliquer ce qui nous échappe. En tout cas « Le vol d’un papillon à Montréal en juin peut engendrer une tempête au Japon dans deux mois », vous connaissez peut-être ce concept introduit par un certain Edward Lorenz en 1963.
Le mathématicien affecté au service de météorologie de l’armée américaine a tenté de comprendre pourquoi les prédictions ne pouvaient pas dépasser trois jours (et encore). C’est à cause de l’effet papillon. Un battement d’aile suffit à faire dévier la course du vent, et déranger les prédictions, modèles mathématiques sophistiqués qui ressemblent à v(x,y,z)={10(y-x), 28x-y-xz- 8/3 z+xy}. Est-ce que tous les vols de papillons terroristes vont provoquer des ouragans?
Rien de sûr, mais JVC a pu constater qu’une goutte d’eau peut par contre faire déborder le vase et déclencher une réaction en chaîne qu’une grande marque de soda a, en tout cas, utilisé cette année pour ces vœux très bleu-blanc-rouge ….