Que peut faire l’État contre les survols de centrales nucléaires par des drones ? EDF et le ministère de l’intérieur ont déjà confirmé que sept centrales nucléaires, dont une en construction, ont été survolées début et mi-octobre par des engins sans pilote. Des plaintes ont été déposées par EDF, comme le veut la procédure. Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, évoque la mise en place de « dispositifs de neutralisation des drones ».
La loi est claire : l’utilisation de drones est interdite en ville, et plus généralement au-dessus d’espaces habités, pour des raisons de sécurité. JVC rappelait déjà sur son site que le 13 juin, un lycéen a été condamné par le tribunal de Nancy pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « non-respect de la réglementation aérienne » après avoir réalisé des prises de vues aériennes de Nancy grâce à un drone.
Les centrales nucléaires disposent d’une protection spécifique : tout survol de ces installations à moins de mille mètres d’altitude, et dans une zone de cinq kilomètres autour des centrales, est interdit. Les installations sont sous la protection directe de l’armée de l’air, qui est habilitée à intervenir en cas de transgression de l’espace aérien d’une centrale.
Les dispositifs auxquels Bernard Cazeneuve a fait allusion sont différents. Plusieurs ont été conçus par des entreprises américaines ou russes spécialisées dans les dispositifs antimissiles avec des systèmes de protection utilisant des lasers ou des brouilleurs anti-drone. Enfin, plusieurs entreprises proposent des systèmes de détection spécialisés dans le repérage de drones avec un dispositif basé sur leurs signatures acoustiques.
JVC pense proposer rapidement au gouvernement français une autre solution associée à la biodiversité : le kangourou. Silence dans les rangs , on regarde …..