Dans son dernier ouvrage, « Dictionnaire de l’impossible », Didier Van CauWelaert présente un certain nombre de ce qu’on pense être des impossibilités et qui se réalisent cependant. Science à l’appui. A commencer par cette extraordinaire aptitude de certains arbres à se déplacer.
Les arbres se mettent en marche plutôt que de mourir ; le mythe de Macbeth est enfin reconnu par une preuve scientifique. Le mythe de Shakespeare, de la forêt qui avance, est une leçon d’écologie avant l’heure : la nature est la survie. Nous ne vivons que pour maintenir notre structure biologique, toute structure vivante n’a pas d’autre raison d’être que d’être.
Les arbres, selon plusieurs équipes de scientifiques, caractérisés, a priori par l’immobilité, par des racines bien ancrées en terre, seraient capables de marcher grâce à un second ADN situé dans les branches. Les arbres sont éternels et sont programmés pour vivre sans limite. Ils ne connaissent pas le vieillissement qui les condamnerait à mort et s’ils meurent, c’est pour des raisons externes : le bûcheron, la sécheresse, les parasites.
Seize ressortissants albanais, vendredi dernier, voulaient gagner l’Angleterre dans une cargaison de sapins de Noël. Ils voulaient profiter de cette marche inexorable des arbres vers la lumière, mais les douaniers de Dieppe, en effectuant un contrôle de routine, les ont découverts dissimulés sous une dizaine de sapins de Noël.
JVC pense que William Shakespeare ne voulait pas que la foret sache traverser la mer.