Après avoir étudié les mouvements du prédateur terrestre le plus rapide du monde, le guépard, les chercheurs en biomimétisme du Massachussetts Institute of Technology (MIT), dans la banlieue de Boston, ont poussé leur découverte à un tout autre niveau. Ils ont développé une formule mathématique qui reproduit les extensions et les impulsions du fauve, sans que celui-ci soit relié par des câbles à un ordinateur. Ce nouvel algorithme permet au robot de courir, à environ 16 km/h, et de sauter en extérieur un obstacle de 30 cm. Financé par la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), ce robot pourrait être utilisé dans le futur, lors de sauvetages ou pour des missions d’assistances. Le MIT espère continuer le développement de son prototype afin qu’il puisse atteindre des vitesses de l’ordre de 50 km/h.
Le génie de la nature est tout autour de nous, le plus souvent chez des animaux ou des plantes que nous côtoyons tous les jours, véritables réserves insoupçonnées d’inventivité et d’innovation. JVC a la preuve que le chant du crapaud améliore le wifi. N’avez-vous jamais entendu, en vous baladant dans un parc en fin de journée, le chant du crapaud ? À écouter, cela ressemble à une cacophonie, mais il n’en est rien ! Car les crapauds et autres amphibiens arrivent instinctivement à synchroniser leurs chants de sorte que les femelles puissent les entendre tous et choisir l’élu de leur cœur. Des chercheurs de l’Université Polytechnique de Catalogne, en Espagne, étudient cette synchronisation très particulière pour optimiser des réseaux à ondes comme le wifi, diminuant ainsi la perte d’informations, enjeu crucial pour cette technologie.
JVC considère que le biomimétisme, au-delà d’être une science ou une discipline, c’est surtout un travail d’humilité et de curiosité. Mais attention l’homme est bientôt remplaçable.