Comment avoir l’assurance d’avoir du soleil ? En s’envolant vers l’Égypte. La température de l’eau affichait 27°C cet été, les activités aquatiques comme terrestres y sont nombreuses. Même en famille, le budget reste raisonnable. Pour JVC, Vincent, 10 ans, a testé la découverte de la plongée sous-marine. Suivez ses traces pour vos vacances d’été indien ou de Toussaint !
Par Martine Carret
Le dépaysement frappe les esprits dès que l’avion quitte la Méditerranée pour passer sur le sol égyptien. A perte de vue, du sable, des montagnes rougeoyantes, plus ou moins hautes, des terres ocres et brunes. Et la chaleur qui semble envahir la cabine.
Pas un nuage à l’horizon, la visibilité est parfaite. Alors forcément, les nez se collent aux hublots. Le passage au-dessus du Delta du Nil permet de mieux comprendre l’affirmation de l’historien grec Hérodote au Ve siècle av. J.-C, « l’Egypte est un don du Nil ». Du sable, des plantations de chaque côté du plus long fleuve au monde, et puis du sable encore et toujours. 96% du pays est désertique.
Puis c’est le cap vers la Mer Rouge, dont les surfaces bleutées deviennent turquoises à mesure que l’avion descend vers l’aéroport international de Hurghada. Des lagons, des bancs de sable blanc, quelques îles plates que l’on devine inhabitées. Le récif corallien à fleur d’eau s’étale à perte de vue lui aussi. Il descend ainsi jusqu’au Soudan.
Les formalités sont vite accomplies : paiement du visa (20€), remplissage de la fiche d’entrée dans le pays. Et les bagages sont récupérés rapidement. A la sortie, la chaleur fouette les visages. Pas de doute, ici on n’aura jamais besoin de K-way, ni de fourrure polaire. « Welcome to Egypt ! »
Safaga la calme
Plus discrète et moins clinquante que Hurghada, qui fleurit de parcs aquatiques en tous genres, de discothèques branchées et de centres commerciaux, la ville de Safaga, située à moins d’une heure de route (en direction du sud), est réputée pour ses chantiers navals. Méconnue, sauf des routards et des habitués, elle est particulièrement paisible.
Nous avons choisi la formule d’un forfait hôtel-plongées. L’hébergement à l’appart-hôtel Oasis est très simple, propre et suffisant. L’accueil par Amr, le gérant qui parle français, est convivial. Une cuisine aménagée permet de préparer des repas si on en a envie. Le réfrigérateur est idéal pour conserver des jus de fruits ou autre ravitaillement pour les enfants. On trouve un petit supermarché à 10 minutes de marche. Le soir, on se relaxe devant un verre de jus de fruits frais mangue-fraise (1,5 €) au bar, affalé dans des confortables poufs et on commande une pizza ou des spaghettis bolognaise (moins de 3 € le plat). Les appartements permettent de loger 4 personnes maximum. Le petit déjeuner est inclus dans le prix de la location, les tarifs sont dégressifs suivant le nombre d’occupants. C’est la solution économique par excellence. Néanmoins, il existe d’autres styles d’hébergement, du 5* avec spa au 3* confort (égyptien). Chacun sa bourse…
Apprentissage
La semaine va se dérouler suivant un rituel immuable. Petit déjeuner à 7h30. Départ vers la marina dans le pick-up du club de plongée venu nous chercher à 8h. Embarquement sur le Fox, bateau dédié à la plongée. Il faut compter en moyenne une heure de navigation pour atteindre les sites de plongée.
Pour Vincent, 10 ans, c’est l’heure des ploufs avec des petits camarades de jeux rencontrés sur le bateau, Marine et Côme, Axel et Marin. Les enfants ne se lassent pas de sauter du plat-bord, de monter à l’échelle et de recommencer à sauter. Leur énergie semble inépuisable. L’eau est chaude, 27°C, néanmoins ils portent des combinaisons en néoprène ou des vêtements anti-UV pour éviter les coups de soleil.
Les baptêmes de plongée de Vincent vont se dérouler progressivement. Française, la gérante et monitrice du club 3 Turtles, surnommée TamTam descend avec lui en le tenant et en gérant son gilet stabilisateur. L’enfant n’a qu’à ouvrir les yeux et à se régaler avec les poissons qui l’entourent, notamment les petits anthias rouges qui virevoltent sur les récifs, tels des confettis. Ils sont tellement nombreux qu’on a l’impression qu’il faudra les pousser pour avancer ! Moins effrayés que les adultes, les enfants se contentent de répéter les gestes qu’on leur montre : pincer son nez et souffler pour équilibrer les oreilles et pouvoir descendre, respirer calmement. On lui a également appris à ne rien toucher, à ne pas battre des bras car ils ne servent à rien, à les croiser. Vincent suit les consignes à la lettre. En fin de séjour, TamTam le laissera même évoluer sans tenir sa bouteille quelques instants près du récif. Pour la théorie et le passage des diplômes, nous conseillons d’attendre 12 ans, car les notions de volume, pression, densité sont tout de même ardues pour les plus jeunes. L’essentiel est que cette découverte soit un plaisir et pas une contrainte. Et avec un site comme « Anémone City » où des dizaines de poissons-clowns viennent quasiment se coller sur les masques des plongeurs, les bambins sont forcément ravis : « Dis, on y retourne en novembre ? »
Leurs avis :
Véronique, maman de Marine et Côme
« Pas de décalage horaire, pas de long trajet d’avion. Une découverte d’un peuple qui adore les enfants et qui les chouchoute. Le budget est abordable, la nourriture excellente. L’accueil a toujours été au top. Avec mon mari, nous partions plonger en laissant les enfants sur le bateau. Quand TamTam était à bord, elle assurait la sécurité quand ils sautaient à l’eau. L’équipage aussi était super avec les enfants. Que du positif durant ce séjour ! On ne se lasse pas de la Mer Rouge, c’est magique.»Laurie, accompagnée de Marin 7 ans et d’Axel 9 ans
« Au Mexique l’an dernier, quand on les laissait au mini club, on avait peur ! Là, on partait plonger sans crainte. TamTam les a emmenés nous voir en surface : un moment sympa de partage. Sur le bateau, elle avait établi des règles et savait se faire respecter quand il le fallait et stopper leurs jeux s’ils étaient fatigués. »
Marin, 7 ans :
« J’ai aimé faire des ploufs et aller voir les poissons-clowns. Je n’avais jamais vu autant de poissons. J’ai bien aimé aussi la couleur de l’eau. Qu’est-ce qu’elle est claire ! »
En savoir plus : notre guide pratique ici
Merci beaucoup pour cet article !!
Je connais bien la Mer Rouge pour l’avoir pratiqué fréquemment depuis Septembre 2012, à 5 reprises ….
Ah oui 5 séjours du Nord au Sud, dont 2 fois à Safaga …
Et je suis moi aussi tombée amoureuse de ce petit coin de la Mer Rouge à l’écart des grosses stations balnéaires …
Un mode de vie, plus Zen, plus calme, un peu bobo, qui me permet de déconnecter totalement lors de mes séjours …
Et puis quand on plonge, 3 choses comptent : la qualité du Club (perso je suis Fan moi aussi des « 3 Turtles »), la qualité de la literie (perso j’ai un coup de Coeur pour l’Oasis) et la qualité du Bar, pour les partages et les échanges entre accros aux bulles !
D’ailleurs je pars en octobre avec les « 3 Turtles » pour une croisière sur le Triangle d’Or dans le Sud de l’Egypte … les spots mythiques de Daedalius, Elfinstone et Brothers … je sais que tout sera super bien organisé et je n’ai même plus besoin de passer par une agence de voyages, je booke tout en direct … Mon billet d’avion et je reserve tout avec la gérante francaise du centre !!! Rien de plus facile. Et puis j’ai confiance ! et accessoirement parlant j’économise et je gagne en qualité.
Et comme les Fêtes de fin d’année, ce n’est pas mon truc je vais sans doute re-signer pour une semaine, histoire de replonger sur les spots extraordinaire d’Abu Kefan ou Panorama Reef et passer les Fêtes au chaud et sous l’eau …
Merci à vous de faire partager vous aussi votre coup de Coeur … Bonne continuation !