Mieux vaut porter sa croix que la traîner

Le célèbre drapeau breton fait partie des lieux communs des festivals, des stades de foot, des manifestations d’étudiants, des meetings politiques, des remises de palme d’or à Cannes. Il amuse, dérange, interpelle.

On le cherche de vue s’il n’est pas là. Peu importe le lieu, le genre, il est toujours assidu. Jusqu’à présent, rien n’a pu expliquer de manière rationnelle la raison et le sens de sa présence. On ne sait pas pourquoi il est là, mais il est toujours là. Gwenn hadu JVC jevouschouchoute drapeau bretonLors des événements de mai 68, un drapeau breton est installé sur la Sorbonne à Paris, lors de ses séjours dans l’espace, le spationaute français Jean-Loup Chrétien l’emporte avec lui. Le drapeau breton blanc et noir, communément appelé Gwenn ha Du est un drapeau rassembleur, il symbolise une appartenance à une communauté, un plaisir de faire partie d’une tribu qui est ouverte à tous. Le premier Gwenn ha Du est créé entre 1923 et 1925 par Morvan Marchal, architecte et militant nationaliste breton. Le nombre d’hermines et leur forme ne sont pas fixés, la version la plus répandue en comprend onze arrangées selon trois lignes horizontales.

Le Gwenn ha Du est utilisé avant 1939 par les cercles nationalistes bretons. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arboré à la fois par des résistants tel que le Groupe Liberté que par une partie des nationalistes collaborant avec l’occupant allemand.

Selon la coutume bretonne, le Gwenn ha Du est porté à bout de bras flottant au-dessus de la tête du porteur. JVC après mûre réflexion est arrivé à la conclusion que le drapeau breton était brandi car plus léger et manipulable qu’un menhir.

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