Confiance, attachement, tendresse, amour, l’ocytocine est définitivement une hormone Barbie. Hormone du plaisir, importante voire absolument capitale dans nombre de situations de notre quotidien dangereux, l’ocytocine est surtout connue comme l’hormone de l’amour. Elle a, en réalité, d’autres fonctions à ne pas négliger. Cette hormone, synthétisée naturellement par l’organisme au niveau du cerveau et stockée dans l’hypothalamus, est libérée pendant l’accouchement, l’allaitement et les relations sexuelles.
Sécrétée en quantité inégalable pendant l’accouchement,
elle est en effet essentielle pour aider les contractions de l’utérus. Quelques jours plus tard, lorsque la mère allaite son enfant, l’ocytocine continue de jouer un rôle important en aidant à l’évacuation et à la sécrétion du lait. C’est encore cette hormone qui crée ce lien tellement privilégié entre l’enfant et sa mère. Une étude a ainsi montré que le taux d’ocytocine chez la mère pendant la grossesse est directement liée à son côté « maman poule » par la suite. C’est également l’ocytocine qui va permettre au bébé d’associer le bien-être et la confiance à cette dame qui n’est pas comme les autres…
L’ocytocine nous permet également d’être « agréable » en société
et plus particulièrement, elle nous aide à mémoriser les visages des personnes que l’on apprécie ! Elle a donc une grande responsabilité dans nos considérations sur telle ou telle personne.
L’ocytocine n’a pas fini de nous faire rêver. Elle constituerait peut-être la solution pour traiter l’anorexie, selon deux études publiées dans les revues Plos One et Psychoneuroendocrinology et menées par des chercheurs anglais et coréens. D’après les scientifiques, elle aiderait les personnes atteintes d’anorexie à diminuer leur fixation sur la nourriture et sur l’image de leur corps. Lors d’une première étude, en Australie, 31 malades et 33 personnes en bonne santé ont reçu une dose d’ocytocine ou un placebo par voir nasale.
Elles ont ensuite observé des images représentant des aliments riches ou pauvres en calories et des personnes de corpulence variée. Les anorexiques ayant inhalé de l’ocytocine se sont moins concentrées sur les images « négatives », contrairement aux malades qui avaient reçu un placebo.
A JVC de conclure. Avec la capacité d’influence des hormones, les femmes continueront toujours d’avoir une meilleure perception du monde intérieur, et les hommes de celui de l’extérieur.