Personne ne remet en cause la pertinence de la publicité comme outil de vente dans une société de consommation. Depuis toujours, la publicité constitue un véhicule privilégié d’images provocantes, de valeurs détournées ou encore de stéréotypes propres à une époque donnée. Aujourd’hui omniprésente dans les médias et dans l’espace public, la publicité contribue à modeler les comportements sociaux à la plus grande satisfaction des entreprises.
La publicité sexiste prend prétexte de l’humour ou de l’esthétique pour représenter des attitudes de discrimination fondée sur le sexe. Elle impose un modèle unique de beauté féminine en présentant des clichés – savamment retouchés – de femmes toujours plus grandes, plus minces, plus jeunes et à la musculature toujours plus tonifiée.
La femme dans la publicité sexiste est tour à tour passive, séductrice, fragile, sans scrupule, infantile, hyper sexualisée ou soumise. Les publicités entretiennent notamment, chez de nombreuses femmes, un sentiment constant d’insatisfaction face à leur apparence. Ces femmes consomment ainsi toujours davantage de produits et de services susceptibles de les rapprocher de l’idéal de beauté proposé.
JVC propose de trouver un moyen d’encadrer la publicité afin de créer un équilibre entre la liberté d’expression et le respect de l’individu. Messieurs entre deux mi-temps du Mondial 2014, un car wash sexiste digne de ce nom vous attend…….