A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac et JVC aimerait que soit ajouté « sans nicotine » le 31 mai 2014, le ministère des affaires sociales et de la santé et l’Inpes lancent une nouvelle campagne à l’attention des femmes enceintes pour les aider à arrêter de fumer pendant et après la grossesse. Alors qu’en France, près d’un quart des femmes enceintes déclarait fumer quotidiennement en 2010.
La France est ainsi le pays d’Europe avec le plus fort taux de futures mères consommant du tabac. L’Inpes rappelle ainsi les risques multiples liés à cette consommation : faible poids à la naissance, risque de fausse couche spontanée triplé (pour 30 cigarettes par jour ce risque est multiplié par 5), 2 fois plus de risque de grossesse extra-utérine, hématome rétro-placentaire, accouchement prématuré.
JVC aimerait rappeler que le tabac a aussi un effet néfaste sur la fécondité et fumer retarde souvent le temps nécessaire à la conception.
« La perspective d’un enfant peut réveiller chez la femme enceinte une volonté et une énergie insoupçonnées, lui donnant le déclic pour arrêter de fumer », mais un peu moins d’1/3 des femmes continuent à fumer pendant leur grossesse et un peu moins d’1/4 de façon quotidienne !
La campagne menée par l’Inpes se décline donc sur plusieurs supports : des spots radios, une brochure diffusée dans les établissements de santé et, enfin, une affiche-slogan « et si vous profitiez de votre grossesse pour arrêter de fumer ? ». La « grossesse sans tabac » deviendra également la toute nouvelle spécialité du service en ligne Tabac Info Service qui invitera notamment les futures mères à des coachings par mails.
Après l’accouchement, surtout ne pas reprendre !
Pour le ministère des affaires sociales et de la santé, si l’objectif est que la femme enceinte arrête la cigarette pendant sa grossesse, l’idée est aussi qu’elles ne reprennent pas après. En 2010, 82 % des femmes affirmaient recommencer à fumer après leur accouchement. Mais les risques persistent notamment par l’allaitement, la nicotine se transmettant par le lait maternel.
Le tabagisme passif est lui aussi nocif pour la femme enceinte et le nouveau-né, cela correspondrait à un petit tabagisme de la mère.
Les efforts entrepris pendant la grossesse peuvent être le premier pas vers un sevrage définitif.
Si la décision d’arrêter de fumer est le fruit d’un long processus de réflexion, l’arrivée d’un enfant peut être un moment propice pour relever ce défi.
Source : INPES
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