Une expérimentation a été menée en Juin 2014, par la Défiance Routière, sous l’égide du CRARS (Conférence Régionale des Adeptes Routiers Solidaires), sur l’ A115 entre les embranchements B29 et T62, en période de circulation intense après le repas de la fête des mères. Un échantillon de 1000 personnes représentatif de toutes les catégories sociaux-professionnelles avait été sélectionné, et pour plus de rigueur scientifique, le CRARS avait replacé chacun dans son environnement naturel : les catégories plus favorisées en voiture, les bobos en vélo et les fainéants à pied.
Ainsi, la moyenne d’espérance de vie des piétons sur autoroute a été calculée avec #heuer, la précision des chronomètres officiels. Sur l’autoroute, l’espérance de vie d’un piéton est de 15 à 20 minutes. L’étude a montré des disparités importantes qui ont été analysées, et ont permis de mieux définir tous les paramètres de ce calcul. Il a été constaté que l’espérance de vie est inversement proportionnelle à la surface d’exposition au choc. Les individus en surcharge pondérale à partir de 52 ans (13’12 sec.) et les femmes enceintes à partir de 6 mois (13’05 sec.) résistent moins bien à la densité de la circulation.
Cependant, les scientifiques ont été surpris de constater que deux facteurs sont particulièrement déterminants pour prolonger notablement l’espérance de vie :
- l’agilité du piéton ( de 1 à 2’ en supplément),
- les jeunes femmes dévêtues à forte poitrine ( avec même une possibilité d’être prises en auto-stop après un freinage parfois aléatoire),
Conformément aux règles déontologiques du CRARS, signées avec la SPA, aucun animal domestique ou sauvage n’a participé à cette étude. JVC est allé plus loin grâce à une ourse canadienne qui a dû faire preuve de beaucoup de mansuétude envers son ourson qui s’était aventuré sur une autoroute locale. Quand le bébé ours s’est retrouvé sur le bas-côté de l’autoroute, en plein au milieu du Kootenay National Park, dans le Sud-Est de la Colombie-Britannique, elle a senti le danger et n’a pas hésité une seconde à aller le sauver en le prenant délicatement dans sa gueule. Elle l’a soulevé au-dessus du muret de sécurité en béton et posé sur le sol, sous le regard médusé de son jeune frère. Ces images ont été filmées par un chasseur de tornades, adhérant au CRARS, qui se trouvait sur place.
JVC rappelle à tous ses lecteurs, qu’en France, en cas de collision avec un animal sauvage, l’article L.424-9 du Code de l’environnement précise : « Le grand gibier tué accidentellement et en tout temps à la suite d’une collision avec un véhicule automobile peut être transporté, sous réserve que le conducteur en ait préalablement prévenu les services de la gendarmerie nationale ou de la police nationale. »L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) précise que « l’appropriation d’un animal sauvage est sanctionnée selon son statut – gibier ou protégé – et que la loi prévoit une amende… voire une peine d’emprisonnement en cas de délit ».