Tout comme des dents de travers dans la bouche, les boutons et autres « pustules » sont pour les adolescents à la fois un gros souci esthétique, la raison d’un manque de confiance en eux mais aussi un risque de surinfection immédiat et dans les pires des cas de défiguration à long terme.
Nous avons hélas tous dans notre entourage des amis aux joues marquées par un relief disgracieux qui parfois même résiste aux traitements laser de pointe proposés aujourd’hui.
De tout temps et dans les toutes les cultures et civilisations, la peau est l’objet de soins et de traitements. C’est en effet un organe majeur dans notre protection immunitaire en tant que barrière naturelle gardant notre organisme préservé. Mais elle est aussi un attribut majeur de beauté.
Pourquoi l’acné ?
Les hormones qu’elles soient naturellement présentes dans l’organisme à la puberté ou absorbées dans le cadre de PMA (procréation médicalement assistée), le stress, des facteurs d’ hérédité et certains traitements médicamenteux.
Comment agir ?
- Déboucher les pores pour permettre l’écoulement de sébum
- Réguler la sécrétion de ce sébum pour éviter son hyper sécrétion
- Éliminer les bactéries pour empêcher leur multiplication
- Réduire l’inflammation
Les traitements locaux (crèmes, lotions, gels) sont souvent utiliser en première instance puis viennent les médicaments, cure d’antibiotiques, traitements hormonaux.
Mais ils induisent trop souvent des effets indésirables comme irritations ,rougeurs, sécheresse voire troubles digestifs, allergies, développement de résistance aux soins, interdiction de bronzer…
Plusieurs marques investissent beaucoup dans la recherche de solutions naturelles ciblées afin de mettre la nature au service de notre peau. Maladie de la glande sébacée qui se bouche et provoque des boutons, surinfections, inflammations et douleurs, l’acné concerne un quart des français dont 80% d’ados et beaucoup de femmes.
Une nouveauté 2014 « anti – acné », est chez Arkopharma, l’association de la bardane et de la pensée sauvage. L’action anti-inflammatoire et régulatrice du sébum de la Bardane combinée à celle dépurative de la Pensée sauvage aident à retrouver une peau plus saine, nette et apaisée. ARKOFLUIDES est une solution naturelle pour les problèmes de peaux grasses et à problèmes.
Notre test « ado » : Les ampoules sont faciles à prendre, pas mauvaises au goût, diluées dans un demi verre d’eau. Si j’oublie quelques jours, les boutons reviennent au galop, il faut donc être très assidu. La peau est effectivement beaucoup plus nette. Hugo, 18 ans
A partir de 15 ans, déconseillé chez la femme enceinte ou allaitante. 20 ampoules, 12€20, possibilité de renouveler la prise du produit plusieurs fois dans l’année. coût journalier : 0,61€
Arkopharma préconise de prendre les ampoules durant 40 jours consécutifs puis de laisser une fenêtre de 20 jours et de reprendre le traitement 20 jours d’affilés.
Arkopharma vous recommande pour atténuer le syndrome prémenstruel – douleurs et effets secondaires, de nombreuses femmes même d’âge « mur » sont gratifiées d’une poussée de boutons selon les phases du cycle- quelque soit l’âge de consommer de l’huile de bourrache et de l’ultra levure mais aussi d’éviter tous produits laitiers pendant 10 jours avant les règles.
Pour les laboratoires Galderma, l’acné dite vulgaire : présence de comédons, papules et pustules est trop souvent combattue avec des traitements antibiotiques. Or depuis 20 ans, il y a une constante baisse d’efficacité de ces traitements à base d’érythromycine probablement liée au développement de souches bactériennes résistantes.
D’autre part ces traitements ont de nombreux effets néfastes sur la flore cutanée notamment.
Galderma propose donc des alternatives dans le cadre d’acné modéré sans antibiotiques locaux : association d’adapalène et peroxyde de benzoyle ainsi qu’un gel « Curaspot 5% » (peroxyde de benzoyle) supprimant ainsi toute commercialisation d’érythromycine.
Galderma distingue l’acné à prédominance rétentionnelle, l’acné à prédominance inflammatoire. Seule les formes d’acnés inflammatoires étendues et/ou d’évolution prolongée nécessitent une antibiothérapie associée à un traitement local durant 3 mois (peroxyde de benzoyle, rétinoïde local ou association des 2).
Ainsi les acnés minimes seront plutôt traitées par une monothérapie de peroxyde de benzoyle si tolérée. Pour les acnés sévères : cyclines et traitement local de maximum 3 mois.
Bien entendu tout traitement sera d’autant plus efficaces qu’il sera accompagné d’une bonne hygiène quotidienne à l’aide de nettoyants et hydratants dermatologiques et non comédogènes, ce qui limitera aussi dessèchement et irritations.
A éviter :
- la manipulation des lésions pour éviter les poussées inflammatoires
- le frottement des zones touchées : frange, casquette, casque
- l’utilisation de maquillage et crèmes gras, produits alcoolisés (après rasage, parfum), antiseptiques
- les gommages et masques décapants
Pour démarrer
Le curaspot 5% gel est un médicament à base de peroxyde de benzoyle rinçable, disponible sans ordonnance, dès 12 ans, il agit sur une acné de sévérité moyenne, visage, thorax, 2 fois par jour en le laissant agir 1 à 5 minutes avant rinçage abondant.100g / 12 à 13€.
Cetaphil Dermacontrol est une gamme de haute tolérance proposant une mousse nettoyante, son complexe de Zinc élimine l’excès de sébum, se rince facilement sans assécher la peau. 236ml / 13€. Une crème hydratante SPF30 qui régule le sébum, apaise les inflammations, protège des UVA-UVB, agit comme anti brillant et hydratant pour une peau douce matifiée. 118ml / 18€
Sur prescription
Galderma après 8 ans de recherche, propose sur prescription médicale, l’association fixe d’adapalène et de peroxyde de benzoyle. Sous forme de gel aqueux, en application unique le soir et dès 9 ans, il a une triple action en 1 à 4 semaines :
- anti-inflammatoire
- anti-rétentionnelle
- antibactérienne
Les antibiotiques sont des médicaments dont l’efficacité dépend du bon suivi des prescriptions : il faut respecter les doses indiquées, la durée du traitement, ne pas arrêter prématurément même en cas d’amélioration clinique précoce, pas d’automédication, respecter les associations prescrites, surveiller la survenue d’effets indésirables ( œdèmes, irruptions cutanées, rougeurs…).