A part lorsqu’une personne souffre d’une maladie mortelle, il est, à l’heure actuelle, impossible d’estimer la date à laquelle quelqu’un peut décéder. D’ailleurs, c’est une question qu’on préfère fuir lorsqu’on est en bonne santé. Fin de cette belle époque, une simple prise de sang permettra de prédire si vous risquez de passer l’arme à gauche dans les cinq ans à venir, précise un quotidien britannique, relayant le magazine PLOS Medecine.
Le « test de la mort », mis au point par des scientifiques estoniens et finlandais, se fonde sur quatre biomarqueurs. Pris conjointement, ces paramètres reflètent une fragilité générale de l’organisme et donc de pouvoir développer des maladies allant du cancer à la maladie cardiaque.
Les vilains annonciateurs de la Grande Faucheuse sont « l’albumine, l’alpha-1-glycoprotéine acide (AGP), le citrate et la taille des lipoprotéines de très faible densité (VLDL) ». Il n’est pas question de proposer actuellement des tests de mesure du décès « grand public » pour des questions d’éthique et de cohésion sociale. Pour autant, ce genre de mesures pourrait, à terme, aider à prévenir toutes sortes de maladies et offrir des traitements pour prolonger notre séjour terrestre mais aussi faire le délice des assureurs pour augmenter leurs primes.
D’autres certitudes existent aussi face à la mort. Le 27 avril, le gouvernement des Maldives a annoncé que le pays allait mettre fin, à soixante ans de moratoire, au sujet de la peine capitale. Les mineurs coupables de meurtre pourront être condamnés à mort, alors que le droit international proscrit l’application de peines réservées aux adultes aux moins de 18 ans. L’âge de la responsabilité criminelle aux Maldives est fixé à 10 ans de manière générale et à 7 ans pour certains crimes comme le vol, la fornication, la consommation d’alcool et l’apostasie, rappelle le quotidien local Minivan. Le président Abdulla Yameen Abdul Gayoom a maintenu que « le meurtre doit être puni par le meurtre ». La république des Maldives, dont la religion d’État est l’islam, entend ainsi renouer avec un des principes, jusque-là délaissé, de la charia.
Malgré ses plages paradisiaques, JVC n’ira pas passer ses cinq dernières années de vie aux Maldives.