Au Japon, et dans la plupart des pays asiatiques, la folie des ongles décorés fait fureur. Il n’est pas rare de voir des japonaises arborer des ongles particulièrement décorés et recouverts de paillettes, de strass, de piercing. Aujourd’hui JVC se propose de faire la «lumière» sur une nouveauté.
A la fin du mois, la firme de jouets nippone Takara Tomy commercialisera des autocollants, pas plus épais que les modèles traditionnels pour les ongles, intégrant une diode électroluminescente (LED) réagissant à certaines ondes radiofréquences.
Lorsque la personne utilise son smartphone, l’ongle s’illumine car il reçoit alors des signaux dits NFC (communication en champ proche) générés spécialement par une application. La technologie NFC est un standard international qui permet d’adresser des informations d’un objet à l’autre, sans contact, mais seulement à petite distance. Elle est utilisée pour le paiement dans les commerces ou bien par des pass de transports en commun similaires à Navigo du métro parisien.
Cette invention est la nouvelle bête noire des communautés électrosensibles qui ne supportent pas les ondes de télécommunication. L’électrosensibilité n’est pas officiellement reconnue comme une maladie et fait l’objet de controverses entre experts. Hier, pour la première fois, un homme souffrant d’électrosensibilité s’est vu accorder une aide financière pour sa pathologie par la maison départementale des personnes handicapées de l’Essonne.
Avec cette subvention, le jeune homme a prévu de s’acheter des instruments de mesure, du tissu de protection pour ses vêtements, un baldaquin afin de protéger son lit la nuit et un logiciel de reconnaissance vocale pour ordinateur.
En attendant la mise en place d’une « surveillance sanitaire », promise depuis juin 2013 par le gouvernement,
JVC conseillera d’acheter aussi du dissolvant sans acétone à toutes les électrosensibles.