Début janvier, les flatulences de 90 vaches ont provoqué une explosion dans leur étable, à Rasdorf en Allemagne, endommageant le toit du bâtiment.
Enfermés dans cet endroit probablement insuffisamment aéré, les ruminants ont produit du méthane qui s’est enflammé vraisemblablement en raison d’une décharge électrostatique. La première bombe bio est née mais provoque encore de faibles dégâts. L’une des vaches a été victime d’une brûlure à l’un de ses pis, mais personne n’a été blessé.
A bas le rot …. On incrimine souvent son pet, mais c’est le rot de vache qui est une véritable plaie environnementale. A l’échelle mondiale, l’élevage contribuerait à hauteur de 18 % aux émissions de gaz à effet de serre (selon la FAO, 2006). En ruminant, une vache produit en moyenne 500 litres de méthane et 750 litres de gaz carbonique par jour, dont 70 % par fermentation digestive, et 30 % par déjection.
Le président américain, Barack Obama, s’est fixé comme objectif de réduire de 17 % d’ici à 2020 les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis.
Le déploiement de ce plan de lutte contre le réchauffement climatique donne des ailes aux chercheurs. Ils ont relancé leurs recherches dans la quête de la « vache du futur », espèce bovine « propre » en méthane. La « vache de l’avenir » n’est pas une chimère. Elle sera au moins équipée d’un sac à dos à gaz. Les obstacles financiers sont trop nombreux pour le déploiement au niveau national d’une telle technologie, encore plus sans financement public.
JVC propose comme pour le malus des voitures polluantes : l’impôt du pet, en attendant que la solution passe par une approche totalement repensée du mode d’alimentation des vaches.