Nos poupées Corolle se préparent pour le deuxième tour
Le taux définitif de l’abstention au premier tour des élections municipales a été de 36,45 % sur la France entière.
Il s’agit d’un record pour ce type de scrutin. L’abstention était de 33,46 % au premier tour des municipales en 2008.
Depuis 1988, tous les scrutins, hormis la présidentielle, ont vu l’abstention progresser.
Il y a différentes catégories d’abstentionnistes. L’abstentionnisme social, qui concernent les individus peu diplômés, fragiles économiquement et plus jeunes, exclus d’une société qui nous le rend bien.
L’abstentionnisme pour rejet de la vie politique, partisans du « tous pourris », « tous pareils », revendiquant cette « bouderie démocratique » qu’ils tiennent pour légitime.
Enfin, un abstentionnisme conjoncturel et intermittent, ceux qui votent ou ne votent pas en fonction de l’offre politique, de la dynamique du moment.
La pire des raisons est celle du désenchantement démocratique. Que nous soyons opulents, démunis, de gauche, de droite, sur-diplômés ou non, cette désillusion électorale habite tous les esprits.
En ces temps de crise, d’un individualisme toujours plus grand, d’une fracture sociétale entre peuple et élite, nous avons besoin d’être captivés par un débat politique, par le charisme de ces hommes et femmes qui dirigent nos communes sans prendre des mesures populistes ou démagogiques mais des mesures de conviction celles des réalités de l’administration territoriale, celles qui sentent les champs.
Avec ma poupée ce jour, j’accompagnerai mes parents pour aller voter, quitte à les réveiller un peu plus tôt.
Quand je boude mon père me dit que j’honore ma liberté de rêver ! Avec ma poupée Corolle, je les pousse pour un acte qui compte.
Mademoiselle Madeleine : A voté !