Hier matin, je lis dans un grand quotidien national : «Quelques 7 millions de personnes sont décédées en 2012 en raison de la pollution de l’air, selon une étude publiée mardi 25 mars par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)».
Cette publication intervient alors que l’Ile-de-France a récemment été touchée par un pic de pollution, poussant la puissance publique à mettre en place des mesures exceptionnelles (circulation alternée, transports gratuits…).
Mon sang ne fait qu’un tour, je prends une décision immédiate et unilatérale : j’arrête de respirer comme j’ai arrêté de fumer et de boire de la Kriek. Échec complet de cette thérapie de choc. Je décide de porter plainte près du parquet de Paris, mais je découvre qu’il a déjà ouvert une enquête préliminaire contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui » à la suite d’une plainte de deux associations environnementales.
Je me sens condamné à devoir aller plus loin. Je tente le tout pour le tout : « Crime contre l’humanité ». Je suis capable, à moi seul, de dénoncer le plus grand génocide du XXIème siècle. « Disparitions forcées de personnes », je détiens le qualificatif.
Et ce n’est pas tout, je vois arriver du renfort [jusqu’à samedi on dira des reports de voix] car avec l’arrivée du printemps, une deuxième problématique surgit et s’ajoute à une situation qui pourrait s’avérer récurrente à l’avenir : les pollens envahissent l’air que nous respirons avec bien souvent de désagréables voire dangereuses conséquences sur notre santé. Allergies, asthme, conjonctivite, rhume tels sont les maux qui s’ajoutent à l’inconfort général constaté. Nous sommes envahis, les barbares sont aux portes de l’Occident.
Ma conviction est entière lorsque je lis les principales causes de mortalité dans le monde rapportées par l’OMS : cardiopathies ischémiques (7 millions de morts), accidents vasculaires cérébraux (6.2 millions), infections des voies respiratoires inférieures (3.2 millions), broncho-pneumopathies chroniques obstructives (3 millions), diarrhées (1.9 million) et VIH/sida (1.6 million ) sont les principales causes de mortalité au cours de la décennie écoulée. Même la tuberculose ne figure plus parmi les 10 principales causes de mortalité, mais elle est toujours parmi les 15 premières, avec 1 million de morts en 2011.
Je détiens le coupable en or : l’air, jusqu’à ce que je relise le communiqué de Presse de l’OMS : « 7 millions de décès prématurés sont liés à la pollution de l’air chaque année » .
JVC délaisse le Prix Nobel de la Paix pour la médaille Fields [JVC a moins de 40 ans]. En effet, selon sa méthode ultra sophistiquée d’analyse JVC est arrivée à une conclusion stupéfiante : depuis les débuts de l’humanité, le taux de mortalité est de cent pour cent.